vendredi 15 novembre 2019

Raconte-moi... tes petits gestes écolos (reste à faire)


Bonjour tout le monde ! o/



Et c’est reparti pour une nouvelle liste des gestes à faire pour sauvegarder notre bien le plus précieux : la Terre.



Cette fois, ce sont des « réflexes » que je n’ai pas encore acquis (et que je n’acquerrais peut-être jamais pour certains) et que je commence seulement à instaurer dans mon mode de vie. Dans la mesure du possible (et sans en faire des tartines), je vais tâcher d’expliquer quelles sont les difficultés à surmonter pour parvenir à accomplir cet objectif.



Sur ce, commençons ! o/



***



  1. Eteindre la box Internet



ü  Oui, ça peut-être un réflexe un peu étrange à acquérir mais moins quand on réfléchit un peu au nombre faramineux de box Internet qui doivent fonctionner 24h/24 et 7j/7 alors que leur propriétaire n’est pas à demeure (parce qu’au travail, parce qu’en vacances ou chez des amis). Et ça, c’est typiquement un appareil électrique qui fonctionne pour rien.

ü  Donc, c’est un réflexe que je commence tout juste à mettre en place (depuis fin septembre/début octobre). J’essaie d’éteindre ma box tous les soirs quand je vais me coucher, de façon à ce qu’elle reste éteinte jusqu’au lendemain soir où je rentre du boulot (oui, le matin, je n’ai pas le temps d’aller vadrouiller sur le net : c’est débarbouillage, habillage, petit-déjeuner et basta !).

ü  Bénéfices : économie d’énergie (donc moins d’émission de CO2) et économie financière.



  1. Jeter ses mails



ü  On ne l’imagine pas, mais un simple mail a aussi des conséquences écologiques. En effet, tant qu’il est stocké dans votre boîte, il reste enregistré sur un ou des serveurs qui, comme vu précédemment, ont un fonctionnement permanent très coûteux en énergie (et donc, très polluant). De la même manière, son transfert d’une boîte mail à une autre a également un coût énergétique non-négligeable.

ü Comment faire alors pour communiquer numériquement de manière responsable ? Eh bien, en évitant tout d’abord d’envoyer des mails avec des pièces jointes (plus elles sont volumineuses, plus le mail mettra du temps à être chargé d’un côté puis de l’autre, plus il demandera d’énergie). Privilégier plutôt les liens Internet. Ensuite, limitez le nombre de correspondants (sinon, vous démultipliez le bilan carbone de votre mail par le nombre de destinataires). Donc ne faites pas « répondre à tous » systématiquement. Et enfin, téléphonez ou levez-vous pour aller parler en direct avec votre destinataire si vous n’avez pas besoin de trace écrite. Evitez également les signatures avec des images ou des gifs qui alourdissent les mails.

ü  Et puis, surtout, faites un tri régulier de votre boîte mail. Je suis actuellement en train de trier mes mails professionnels depuis mon arrivée dans la boîte où je bosse (donc depuis 2014) et ça me prend un temps infini. Donc, dans l’idéal, il faut le faire au fur et à mesure.

ü  Par quoi commencer ? Supprimer déjà tous les spams, les pubs et les mails qui ne vous concernent pas. Ensuite, supprimer les mails de prises de rendez-vous ou de réservation de salle de réunion/de déplacements/de colloques/etc. qui sont déjà passés. Poursuivez avec les mails de remerciements (ceux reçus et ceux envoyés). Et terminez en ne gardant que le dernier mail d’une conversation qui regroupe tous les échanges précédents (c’est ce qu’il y a de plus long à faire car cela oblige à tout lire et à reprendre tout l’historique).

ü  Bien évidemment, il faut vider régulièrement la poubelle et la boîte des courriers indésirables.

ü  Une fois ceux du boulot fait, je m’attaquerai à ceux de ma boîte perso… et ça s’annonce trèèèèèèès long. ^^; Surtout qu’il faut également que je vide ma boîte accessible directement sur Internet (ma boîte mère, en fait) qui contient tous les spams qui n’ont pas su passer la barrière de mon pare-feu…

ü  Bénéfices : économie d’énergie et réduction des émissions de gaz à effet de serre.



ü  Cadeau bonus : ce geste (et le précédent) fait partie d’un « programme » plus large qui consiste tout simplement à avoir une consommation « numérique » moins polluante. Si, comme moi, vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire cette documentation de l’ADEME qui est très instructive.




  1. Bannir les produits à usage unique



ü Sans vraiment nous en rendre compte, nous utilisons beaucoup de produits qui n’ont qu’une utilité très limitée et qui viennent s’ajouter à la masse de déchets que nous jetons au quotidien : mouchoirs, PQ, papier absorbant, lingettes, cotons démaquillants, cotons tiges…

ü  Pour certains, il est difficile de réellement s’en passer (je pense notamment au papier toilette qui peut partiellement être remplacé par des carrés de tissu lavables en machine (pour la petite commission) – perso, j’utilise toujours du PQ, mais toujours issu de forêts durables, et françaises si possible), mais pour les autres, il existe des alternatives.

ü  Les cotons tiges. Déjà, sachez qu’il n’est pas nécessaire de se curer les oreilles. Le cérumen produit par nos oreilles est là pour protéger le tympan et le conduit auditif des agressions extérieurs (et plus encore ceux qui vont à la piscine régulièrement, comme bibi). Donc, laissez-le tranquille. Nos oreilles savent très bien se débarrasser du surplus : il sèche, se détache et s’évacue naturellement lorsque nous penchons la tête ou que l’on se gratte l’oreille. Donc, exit les cotons tiges (gardez en pour nettoyer votre pavillon, à la limite, ou pour soigner votre vernis. :D).

ü  Les cotons démaquillants. Il existe désormais plusieurs marques de cotons à démaquiller en tissu, lavables en machine. Ceux que j’ai proviennent de la boutique de la LPO (double bénéfice : moins de déchets et, en plus, vous financez la protection des oiseaux), mais on peut en trouver d’autres à Naturalia ou Nature & Découvertes.





ü  Les mouchoirs et le papier absorbant. Les deux peuvent être remplacés par leur équivalent en tissu, à savoir : des mouchoirs en tissu (que j’ai personnellement du mal à utiliser…) et un bon vieux torchon (tout simplement). Pour le deuxième, j’avoue utiliser du papier absorbant lorsqu’il y a contact avec des produits chimiques (mais ça limite déjà sa consommation).

ü  Les lingettes. Pour le ménage, je ne sais pas, mais pour les soins du corps, il en existe des biodégradables. Ca reste des déchets, mais leur impact sera moindre sur l’environnement. Celles que j’utilise entre deux douches ont été achetées en pharmacie. Attention : ne jetez jamais ces lingettes dans la cuvette des toilettes ! Elles ne sont pas solubles, s’agglomèrent les unes aux autres pour former des longues cordes qui bloquent et cassent les machineries des stations d’épuration. 


Oui, ce sont des lingettes pour bébé...



ü  Et pour nous les filles ? Eh oui, tous les mois, nous sommes confrontées au même phénomène qui nous oblige à jeter plus de déchets que nos semblables masculins : les règles. Nos protections hygiéniques (tampons, serviettes, mais aussi protège-slips) doivent être changées toutes les 4 à 8 heures (selon le flux) et jetées car elles ne peuvent être réutilisées. Nos règles pouvant durer entre 3 et 7 jours, avec un flux plus ou moins important d’une femme à l’autre, nous pouvons donc être amenées à jeter ces protections jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Faites le calcul… Comment faire alors ? Personnellement, j’ai choisi de quitter les grandes enseignes pour me diriger vers une production plus éco-responsable : une production qui utilise des éléments naturels (coton plutôt que plastique, sans produit chimique, sans colorant et sans parfum de synthèse) et qui est biodégradable. Je les utilise depuis cet été et aucun problème jusqu’à maintenant (elles sont même plus efficaces que celles que j’utilisais auparavant (le coton absorbe plus vite que la mousse en plastique)).


 
















ü  Il existe encore d’autres produits à usage unique auxquels on ne prête pas suffisamment attention : les gobelets en plastique (à remplacer par une tasse personnelle (il existe des machines à café qui reconnaissent la présence d’une tasse et ne donnent donc pas de gobelet) ou des gobelets en carton), les touillettes en plastique (à remplacer par des touillettes en bois), les pailles en plastique (à remplacer par des pailles en métal lavables ou à bannir totalement), les assiettes en plastique (préférez celles en carton ou de vraies assiettes), les couverts en plastique (prenez de vrais couverts), etc.

ü  Bénéfices : moins de déchets, moins de plastique donc moins de CO2  



  1. Utiliser les produits d’entretien les plus naturels possibles



ü  Les produits chimiques nocifs pour les nappes phréatiques, les sols et les espèces animales et végétales (y compris nous-mêmes) ont envahi nos maisons. Et pourtant, les produits d’origine parfaitement naturels existent toujours.

ü  Le vinaigre blanc. Pour vous débarrasser du calcaire ou déboucher vos canalisations (mélangé avec du bicarbonate de soude), il est parfait.

ü  Le citron. Idem que le vinaigre blanc, il est très utile pour éliminer le calcaire. Il s’attaque également aux taches tenaces et permet de blanchir un certain nombre de choses (y compris vos dents, mais à utiliser avec modération).

ü  Le savon noir. A l’huile d’olive ou à l’huile de lin, il peut remplacer votre lessive. Il est également possible d’utiliser du savon de Marseille (attention : le vrai est gris. Les autres contiennent des produits chimiques pouvant être nocifs).

ü  Le bicarbonate de soude. Le produit miracle qui sert à tout : ça débouche les canalisations, ça lave les plaques vitrocéramiques, ça fait la vaisselle, ça récure les sols, les voitures et les taches tenaces. On peut se laver les dents avec, se nettoyer le visage et se faire une pédicure maison. Bref, ça sert à tout





ü Bénéfices : économie financière (car ils durent plus longtemps), mais aussi moins de déchets, moins de produits toxiques déversés dans les nappes phréatiques ou les sols (donc respect de l’environnement), et moins d’impact sur notre propre corps.

ü  Difficultés : pour l’instant, ma première difficulté c’est de terminer les produits que j’ai actuellement avant d’acheter les nouveaux. Et ensuite, c’est de les trouver (pas de savon de Marseille pour moi, par exemple, donc j’ai choisi le savon noir).

ü  Aparté : j’ai également investi dans une crème solaire minérale qui, certes, pénètre moins bien dans la peau et laisse des traces blanches, mais qui : 1/ protège mieux et plus vite des rayonnements solaires, et 2/ ne polluent pas les océans.



  1. Bannir le plastique



ü  L’étape la plus complexe du programme car il y a du plastique absolument partout.

ü  Le plastique est tellement peu coûteux à fabriquer et tellement malléable que les industriels s’en servent pour absolument tout : les emballages (boîtes, boîtiers, bouteilles…), les suremballages (cellophane, sachet, sac) et les sur-suremballages (cellophane qui entoure tous les produits lors de leur transport).

ü  Mais on en trouve encore ailleurs : ustensiles de cuisine (couverts, moules en silicone, planche à découper, poêles et casseroles en téflon…), cosmétiques (tubes de crèmes, shampooing, gel douche, masque, mascara, brosses…), vêtements (tout ce qui est en synthétique est en plastique), objets du quotidien (cintre, éponge, stylos, ciseaux…) et matériel numérique (téléphone, PC, télécommande, multiprise, lecteur DVD/Blu-Ray, box Internet…). 


Toi aussi joue à "Il est où le plastique ?"



ü  Bref, se débarrasser complètement du plastique est une tâche particulièrement ardue. Donc, on va d’abord s’occuper d’éliminer les emballages en plastique.

ü  Comme vu précédemment, le fait d’éviter d’acheter des objets sur-emballés, de boire de l’eau du robinet ou de manger des plats préparés à la maison, c’est déjà une façon d’éliminer une bonne partie de ces emballages en plastique. Mais on peut aller encore plus loin.

ü  Personnellement, depuis plusieurs années, je refuse tous les sacs en plastique que les magasins proposent, ayant toujours des sacs en tissu sur moi. 


Et puis ça a quand même une meilleure tête !



ü  Ensuite, depuis plusieurs mois déjà, je privilégie les emballages en verre, en carton et en métal.

o Le verre pour : les yaourts, les jus de fruits, les huiles, les vinaigres, les épices, les condiments (moutarde et mayonnaise), légumes hors saison, boîte de conservation, etc.

o Le carton/papier pour : les jus de fruits, les œufs, le sucre, la fécule de pomme de terre, sachets de levure/de sucre vanillé, la farine, etc.

o Le métal pour : les conserves (thon (pêché à la canne à pêche !), sardines, anchois ; mais aussi tomates hors saison, maïs, légumes hors saison, etc.)

ü  Et si je n’ai pas le choix ? Eh bien, je privilégie l’emballage le plus petit ou, mieux, celui qui a été fait à partir de plastique recyclé.




ü  Côté cuisine : j’avais déjà des couverts avec des manches en plastique, des moules et des ustensiles en silicone et des poêles et casseroles en téflon avant le début de ma révolution anti-plastique ; et je n’ai pas spécialement l’intention de m’en débarrasser (je rappelle qu’on ne jette rien qui fonctionne encore). Par contre, au moment de mon emménagement, j’ai fait en sorte d’acheter aussi beaucoup de plats et autres contenants en verre. Et locaux (Pyrex est votre ami). Et les ustensiles que j’achète désormais sont soit en verre (plats), soit en métal (couteaux, moules) et toujours fabriqués dans les environs (France, Belgique, Italie…).

ü  Côté salle de bain, c’est assez difficile mais j’ai déjà commencé par terminer tous les produits commencés et laissés en plan dans un coin (pour ne plus les racheter) et par utiliser tous les échantillons qui traînaient. Je remplace ensuite petit à petit ceux que j’ai par des produits déjà plus naturels, et qui sont ensuite contenus dans des emballages recyclés et recyclables. Ou, pour la brosse à dents, en prendre une avec une tête jetable. Et enfin, je me tâte à essayer les produits solides (gel douche, shampooing et dentifrice).

ü  Côté cuisine, mon prochain objectif est de terminer tous les produits que j’ai actuellement contenus dans du plastique pour les remplacer par les produits naturels vus précédemment (moins de contenants donc moins de plastique) et de remplacer mes éponges par des versions lavables. Et j’ai déjà trouvé des sacs poubelles à base de végétaux (attention cependant à ce qu’ils ne soient pas fabriqués à partir de canne à sucre brésilienne, dont la production déforeste l’Amazonie). 





ü  Côté vêtements et matériel numérique : à part garder le plus longtemps possible, réparer, donner ou revendre plutôt que jeter, je n’ai malheureusement rien de prévu. ^^;

ü  Bénéfices : économie d’eau, diminution de la pollution de l’eau (par tous les produits chimiques qui servent à la fabrication du plastique, mais aussi par toutes les microfibres ou microparticules de plastique qui finissent dans les océans et détruisent les coraux) et réduction drastique du nombre de déchets (avec tout ce que cela implique).



**



Vous l’aurez compris, il y a encore beaucoup de boulot. Mais si, à mon échelle, je peux faire quelque chose pour soulager la Terre de la bêtise de mes semblables, je pense qu’il est important – crucial, même – que ce soit fait.


J’ai sûrement oublié des trucs, mais la majeure partie des gestes de mon quotidien est là.



Je ne force personne à tout mettre en application, mais je vous invite sincèrement à vous lancer dans l’aventure, ne serait-ce que pour les générations suivantes puissent respirer un minimum d’air « pur », puissent profiter d’une balade à la campagne ou sur la plage avec ses chants d’oiseaux, ses vols de papillon ou ses interminables langues de sable fin. Qu’elles puissent se promener en forêt et avoir potentiellement la chance d’apercevoir un écureuil, un renard ou une biche. Qu’elles puissent voir des poissons ailleurs que dans un aquarium et des animaux un peu exotiques ailleurs que dans des zoos. Qu’elles puissent manger à leur faim, de tout, et boire à leur soif, sans risque pour leur santé. Qu’elles puissent seulement sortir au grand air, les bras et le visage nus, sans se choper un cancer de la peau et des bronches en moins d’un quart d’heure (pour ceux qui ont l’intention de se reproduire ou qui l’ont déjà fait et qui tiennent un minimum à leur progéniture).

Voilà.



Le destin est entre vos mains. Pour le reste, c’est aux pouvoirs en place de faire ce qu’il faut pour sanctionner ceux qui poussent Mamy dans les orties (mais comme ce n’est pas demain la veille, c’est d’abord à nous de faire le taf).



Merci de votre attention et bon week-end ! o/



(On repartira sur des trucs moins sérieux après, rassurez-vous. :D)

PS : Ah, si ! J'utilise aussi un moteur de recherche éco-responsable (il en existe plusieurs) : Ecosia


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