Bonjour tout le monde ! o/
Et c’est reparti pour une
nouvelle liste des gestes à faire pour sauvegarder notre bien le plus
précieux : la Terre.
Cette fois, ce sont des
« réflexes » que je n’ai pas encore acquis (et que je n’acquerrais
peut-être jamais pour certains) et que je commence seulement à instaurer dans
mon mode de vie. Dans la mesure du possible (et sans en faire des tartines), je
vais tâcher d’expliquer quelles sont les difficultés à surmonter pour parvenir
à accomplir cet objectif.
Sur ce, commençons ! o/
***
- Eteindre la box Internet
ü
Oui, ça peut-être un réflexe un peu étrange à
acquérir mais moins quand on réfléchit un peu au nombre faramineux de box
Internet qui doivent fonctionner 24h/24 et 7j/7 alors que leur propriétaire
n’est pas à demeure (parce qu’au travail, parce qu’en vacances ou chez des
amis). Et ça, c’est typiquement un appareil électrique qui fonctionne pour
rien.
ü
Donc, c’est un réflexe que je commence tout
juste à mettre en place (depuis fin septembre/début octobre). J’essaie
d’éteindre ma box tous les soirs quand je vais me coucher, de façon à ce
qu’elle reste éteinte jusqu’au lendemain soir où je rentre du boulot (oui, le
matin, je n’ai pas le temps d’aller vadrouiller sur le net : c’est débarbouillage,
habillage, petit-déjeuner et basta !).
ü
Bénéfices : économie d’énergie (donc
moins d’émission de CO2) et économie financière.
- Jeter ses mails
ü
On ne l’imagine pas, mais un simple mail a aussi
des conséquences écologiques. En effet, tant qu’il est stocké dans votre boîte,
il reste enregistré sur un ou des serveurs qui, comme vu précédemment, ont un
fonctionnement permanent très coûteux en énergie (et donc, très polluant). De
la même manière, son transfert d’une boîte mail à une autre a également un coût
énergétique non-négligeable.
ü Comment faire alors pour communiquer
numériquement de manière responsable ? Eh bien, en évitant tout
d’abord d’envoyer des mails avec des pièces jointes (plus elles sont
volumineuses, plus le mail mettra du temps à être chargé d’un côté puis de
l’autre, plus il demandera d’énergie). Privilégier plutôt les liens Internet.
Ensuite, limitez le nombre de correspondants (sinon, vous démultipliez le bilan
carbone de votre mail par le nombre de destinataires). Donc ne faites pas « répondre
à tous » systématiquement. Et enfin, téléphonez ou levez-vous pour aller
parler en direct avec votre destinataire si vous n’avez pas besoin de trace
écrite. Evitez également les signatures avec des images ou des gifs qui
alourdissent les mails.
ü
Et puis, surtout, faites un tri régulier de
votre boîte mail. Je suis actuellement en train de trier mes mails
professionnels depuis mon arrivée dans la boîte où je bosse (donc depuis 2014)
et ça me prend un temps infini. Donc, dans l’idéal, il faut le faire au fur et
à mesure.
ü
Par quoi commencer ? Supprimer déjà
tous les spams, les pubs et les mails qui ne vous concernent pas. Ensuite,
supprimer les mails de prises de rendez-vous ou de réservation de salle de
réunion/de déplacements/de colloques/etc. qui sont déjà passés. Poursuivez avec
les mails de remerciements (ceux reçus et ceux envoyés). Et terminez en ne
gardant que le dernier mail d’une conversation qui regroupe tous les échanges
précédents (c’est ce qu’il y a de plus long à faire car cela oblige à tout lire
et à reprendre tout l’historique).
ü
Bien évidemment, il faut vider régulièrement la
poubelle et la boîte des courriers indésirables.
ü
Une fois ceux du boulot fait, je m’attaquerai à
ceux de ma boîte perso… et ça s’annonce trèèèèèèès long. ^^; Surtout qu’il faut
également que je vide ma boîte accessible directement sur Internet (ma boîte
mère, en fait) qui contient tous les spams qui n’ont pas su passer la barrière
de mon pare-feu…
ü
Bénéfices : économie d’énergie et
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
ü
Cadeau bonus : ce geste (et le
précédent) fait partie d’un « programme » plus large qui consiste
tout simplement à avoir une consommation « numérique » moins
polluante. Si, comme moi, vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire
cette documentation de l’ADEME qui est très instructive.
- Bannir les produits à usage unique
ü Sans vraiment nous en rendre compte, nous
utilisons beaucoup de produits qui n’ont qu’une utilité très limitée et qui
viennent s’ajouter à la masse de déchets que nous jetons au quotidien :
mouchoirs, PQ, papier absorbant, lingettes, cotons démaquillants, cotons tiges…
ü
Pour certains, il est difficile de réellement
s’en passer (je pense notamment au papier toilette qui peut partiellement être
remplacé par des carrés de tissu lavables en machine (pour la petite
commission) – perso, j’utilise toujours du PQ, mais toujours issu de forêts
durables, et françaises si possible), mais pour les autres, il existe des
alternatives.
ü
Les cotons tiges. Déjà, sachez qu’il n’est pas
nécessaire de se curer les oreilles. Le cérumen produit par nos oreilles est là
pour protéger le tympan et le conduit auditif des agressions extérieurs (et
plus encore ceux qui vont à la piscine régulièrement, comme bibi). Donc,
laissez-le tranquille. Nos oreilles savent très bien se débarrasser du
surplus : il sèche, se détache et s’évacue naturellement lorsque nous
penchons la tête ou que l’on se gratte l’oreille. Donc, exit les cotons tiges
(gardez en pour nettoyer votre pavillon, à la limite, ou pour soigner votre
vernis. :D).
ü
Les cotons démaquillants. Il existe désormais
plusieurs marques de cotons à démaquiller en tissu, lavables en machine. Ceux
que j’ai proviennent de la boutique de la LPO (double bénéfice :
moins de déchets et, en plus, vous financez la protection des oiseaux), mais on
peut en trouver d’autres à Naturalia ou Nature & Découvertes.
ü
Les mouchoirs et le papier absorbant. Les deux
peuvent être remplacés par leur équivalent en tissu, à savoir : des
mouchoirs en tissu (que j’ai personnellement du mal à utiliser…) et un bon
vieux torchon (tout simplement). Pour le deuxième, j’avoue utiliser du papier
absorbant lorsqu’il y a contact avec des produits chimiques (mais ça limite
déjà sa consommation).
ü
Les lingettes. Pour le ménage, je ne sais pas,
mais pour les soins du corps, il en existe des biodégradables. Ca reste des
déchets, mais leur impact sera moindre sur l’environnement. Celles que
j’utilise entre deux douches ont été achetées en pharmacie. Attention :
ne jetez jamais ces lingettes dans la cuvette des toilettes ! Elles ne
sont pas solubles, s’agglomèrent les unes aux autres pour former des longues
cordes qui bloquent et cassent les machineries des stations d’épuration.
Oui, ce sont des lingettes pour bébé... |
ü
Et pour nous les filles ? Eh oui,
tous les mois, nous sommes confrontées au même phénomène qui nous oblige à
jeter plus de déchets que nos semblables masculins : les règles. Nos
protections hygiéniques (tampons, serviettes, mais aussi protège-slips) doivent
être changées toutes les 4 à 8 heures (selon le flux) et jetées car elles ne
peuvent être réutilisées. Nos règles pouvant durer entre 3 et 7 jours, avec un
flux plus ou moins important d’une femme à l’autre, nous pouvons donc être
amenées à jeter ces protections jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Faites le calcul… Comment
faire alors ? Personnellement, j’ai choisi de quitter les grandes
enseignes pour me diriger vers une production plus éco-responsable : une
production qui utilise des éléments naturels (coton plutôt que plastique, sans
produit chimique, sans colorant et sans parfum de synthèse) et qui est
biodégradable. Je les utilise depuis cet été et aucun problème jusqu’à
maintenant (elles sont même plus efficaces que celles que j’utilisais
auparavant (le coton absorbe plus vite que la mousse en plastique)).
ü
Il existe encore d’autres produits à usage
unique auxquels on ne prête pas suffisamment attention : les gobelets en
plastique (à remplacer par une tasse personnelle (il existe des machines à café
qui reconnaissent la présence d’une tasse et ne donnent donc pas de gobelet) ou
des gobelets en carton), les touillettes en plastique (à remplacer par des
touillettes en bois), les pailles en plastique (à remplacer par des pailles en
métal lavables ou à bannir totalement), les assiettes en plastique (préférez
celles en carton ou de vraies assiettes), les couverts en plastique (prenez de
vrais couverts), etc.
ü
Bénéfices : moins de déchets, moins
de plastique donc moins de CO2
- Utiliser les produits d’entretien les plus naturels possibles
ü
Les produits chimiques nocifs pour les nappes
phréatiques, les sols et les espèces animales et végétales (y compris
nous-mêmes) ont envahi nos maisons. Et pourtant, les produits d’origine
parfaitement naturels existent toujours.
ü
Le vinaigre blanc. Pour vous débarrasser du
calcaire ou déboucher vos canalisations (mélangé avec du bicarbonate de soude),
il est parfait.
ü
Le citron. Idem que le vinaigre blanc, il est
très utile pour éliminer le calcaire. Il s’attaque également aux taches tenaces
et permet de blanchir un certain nombre de choses (y compris vos dents, mais à
utiliser avec modération).
ü
Le savon noir. A l’huile d’olive ou à l’huile de
lin, il peut remplacer votre lessive. Il est également possible d’utiliser du
savon de Marseille (attention : le vrai est gris. Les autres contiennent
des produits chimiques pouvant être nocifs).
ü
Le bicarbonate de soude. Le produit miracle qui
sert à tout : ça débouche les canalisations, ça lave les plaques
vitrocéramiques, ça fait la vaisselle, ça récure les sols, les voitures et les
taches tenaces. On peut se laver les dents avec, se nettoyer le visage et se
faire une pédicure maison. Bref, ça sert à tout.
ü Bénéfices : économie financière (car
ils durent plus longtemps), mais aussi moins de déchets, moins de produits
toxiques déversés dans les nappes phréatiques ou les sols (donc respect de
l’environnement), et moins d’impact sur notre propre corps.
ü
Difficultés : pour l’instant, ma
première difficulté c’est de terminer les produits que j’ai actuellement avant
d’acheter les nouveaux. Et ensuite, c’est de les trouver (pas de savon de
Marseille pour moi, par exemple, donc j’ai choisi le savon noir).
ü
Aparté : j’ai également investi dans
une crème solaire minérale qui, certes, pénètre moins bien dans la peau et
laisse des traces blanches, mais qui : 1/ protège mieux et plus vite des
rayonnements solaires, et 2/ ne polluent pas les océans.
- Bannir le plastique
ü
L’étape la plus complexe du programme car il y a
du plastique absolument partout.
ü
Le plastique est tellement peu coûteux à
fabriquer et tellement malléable que les industriels s’en servent pour
absolument tout : les emballages (boîtes, boîtiers, bouteilles…), les
suremballages (cellophane, sachet, sac) et les sur-suremballages (cellophane
qui entoure tous les produits lors de leur transport).
ü
Mais on en trouve encore ailleurs :
ustensiles de cuisine (couverts, moules en silicone, planche à découper, poêles
et casseroles en téflon…), cosmétiques (tubes de crèmes, shampooing, gel
douche, masque, mascara, brosses…), vêtements (tout ce qui est en synthétique
est en plastique), objets du quotidien (cintre, éponge, stylos, ciseaux…) et
matériel numérique (téléphone, PC, télécommande, multiprise, lecteur
DVD/Blu-Ray, box Internet…).
Toi aussi joue à "Il est où le plastique ?" |
ü
Bref, se débarrasser complètement du plastique
est une tâche particulièrement ardue. Donc, on va d’abord s’occuper d’éliminer
les emballages en plastique.
ü
Comme vu précédemment, le fait d’éviter
d’acheter des objets sur-emballés, de boire de l’eau du robinet ou de manger
des plats préparés à la maison, c’est déjà une façon d’éliminer une bonne
partie de ces emballages en plastique. Mais on peut aller encore plus loin.
ü
Personnellement, depuis plusieurs années, je
refuse tous les sacs en plastique que les magasins proposent, ayant toujours
des sacs en tissu sur moi.
Et puis ça a quand même une meilleure tête ! |
ü
Ensuite, depuis plusieurs mois déjà, je
privilégie les emballages en verre, en carton et en métal.
o Le
verre pour : les yaourts, les jus de fruits, les huiles, les vinaigres,
les épices, les condiments (moutarde et mayonnaise), légumes hors saison, boîte
de conservation, etc.
o Le
carton/papier pour : les jus de fruits, les œufs, le sucre, la fécule
de pomme de terre, sachets de levure/de sucre vanillé, la farine, etc.
o Le
métal pour : les conserves (thon (pêché à la canne à pêche !),
sardines, anchois ; mais aussi tomates hors saison, maïs, légumes hors
saison, etc.)
ü
Et si je n’ai pas le choix ? Eh
bien, je privilégie l’emballage le plus petit ou, mieux, celui qui a été fait à
partir de plastique recyclé.
ü
Côté cuisine : j’avais déjà des
couverts avec des manches en plastique, des moules et des ustensiles en
silicone et des poêles et casseroles en téflon avant le début de ma révolution
anti-plastique ; et je n’ai pas spécialement l’intention de m’en
débarrasser (je rappelle qu’on ne jette rien qui fonctionne encore). Par
contre, au moment de mon emménagement, j’ai fait en sorte d’acheter aussi beaucoup
de plats et autres contenants en verre. Et locaux (Pyrex est votre ami). Et les
ustensiles que j’achète désormais sont soit en verre (plats), soit en métal
(couteaux, moules) et toujours fabriqués dans les environs (France, Belgique,
Italie…).
ü
Côté salle de bain, c’est assez difficile
mais j’ai déjà commencé par terminer tous les produits commencés et laissés en
plan dans un coin (pour ne plus les racheter) et par utiliser tous les
échantillons qui traînaient. Je remplace ensuite petit à petit ceux que j’ai
par des produits déjà plus naturels, et qui sont ensuite contenus dans des
emballages recyclés et recyclables. Ou, pour la brosse à dents, en prendre une
avec une tête jetable. Et enfin, je me tâte à essayer les produits solides (gel
douche, shampooing et dentifrice).
ü
Côté cuisine, mon prochain objectif est
de terminer tous les produits que j’ai actuellement contenus dans du plastique
pour les remplacer par les produits naturels vus précédemment (moins de
contenants donc moins de plastique) et de remplacer mes éponges par des
versions lavables. Et j’ai déjà trouvé des sacs poubelles à base de végétaux (attention
cependant à ce qu’ils ne soient pas fabriqués à partir de canne à sucre
brésilienne, dont la production déforeste l’Amazonie).
ü
Côté vêtements et matériel numérique :
à part garder le plus longtemps possible, réparer, donner ou revendre plutôt
que jeter, je n’ai malheureusement rien de prévu. ^^;
ü
Bénéfices : économie d’eau,
diminution de la pollution de l’eau (par tous les produits chimiques qui
servent à la fabrication du plastique, mais aussi par toutes les microfibres ou
microparticules de plastique qui finissent dans les océans et détruisent les
coraux) et réduction drastique du nombre de déchets (avec tout ce que cela
implique).
**
Vous l’aurez compris, il y a
encore beaucoup de boulot. Mais si, à mon échelle, je peux faire quelque chose
pour soulager la Terre de la bêtise de mes semblables, je pense qu’il est
important – crucial, même – que ce soit fait.
J’ai sûrement oublié des trucs, mais la majeure partie des gestes de mon quotidien est là.
Je ne force personne à tout
mettre en application, mais je vous invite sincèrement à vous lancer dans
l’aventure, ne serait-ce que pour les générations suivantes puissent respirer
un minimum d’air « pur », puissent profiter d’une balade à la
campagne ou sur la plage avec ses chants d’oiseaux, ses vols de papillon ou ses
interminables langues de sable fin. Qu’elles puissent se promener en forêt et
avoir potentiellement la chance d’apercevoir un écureuil, un renard ou une
biche. Qu’elles puissent voir des poissons ailleurs que dans un aquarium et des
animaux un peu exotiques ailleurs que dans des zoos. Qu’elles puissent manger à
leur faim, de tout, et boire à leur soif, sans risque pour leur santé. Qu’elles
puissent seulement sortir au grand air, les bras et le visage nus, sans se
choper un cancer de la peau et des bronches en moins d’un quart d’heure (pour
ceux qui ont l’intention de se reproduire ou qui l’ont déjà fait et qui
tiennent un minimum à leur progéniture).
Voilà.
Le destin est entre vos mains.
Pour le reste, c’est aux pouvoirs en place de faire ce qu’il faut pour
sanctionner ceux qui poussent Mamy dans les orties (mais comme ce n’est pas
demain la veille, c’est d’abord à nous de faire le taf).
Merci de votre attention et bon
week-end ! o/
(On repartira sur des trucs moins
sérieux après, rassurez-vous. :D)
PS : Ah, si ! J'utilise aussi un moteur de recherche éco-responsable (il en existe plusieurs) : Ecosia
PS : Ah, si ! J'utilise aussi un moteur de recherche éco-responsable (il en existe plusieurs) : Ecosia
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