Ca faisait une paie, non ? (Oui, on part sur de l’expression
vieillotte aujourd’hui, mais ça fait du bien de les dépoussiérer de temps à autre).
Bref, comme le titre l'indique, nous faisons cette fois encore une
recette à base d’ingrédients qui traînent dans les placards de la cuisine. Et
pour la recette du jour, l’ingrédient à accommoder est un paquet de flocons d’avoine
de 400 g dans lequel je n’ai pioché qu’une petite poignée de céréales afin de
réaliser un gratin quelque temps auparavant.
C’est grâce à ces flocons que nous allons pouvoir préparer
des biscuits aux flocons d’avoine, aux pépites de chocolat et à la banane. Vous
en salivez d’avance ? Eh bien, vous avez raison puisque c’est très bon. :d
Sur ce, commençons !
***
Les ingrédients :
2 bananes
210 g de sucre en poudre
195 g de farine (en l’occurrence, ici, de la farine d’épeautre que j’avais achetée pour préparer des amuse-gueules pour une amie intolérante au gluten)
170 g de flocons d’avoine
165 g de beurre mou
100 g de noix de pécan (ce que vous aurez sûrement le plus de mal à trouver en grande surface)
100 g de pépites de chocolat
1 œuf
1 cuillère à café de sel
½ cuillère à café de levure chimique
1 gousse de vanille
2 pincées de cannelle
de la noix de muscade
+ un cul de poule, une cuillère, une plaque de four avec du
papier sulfurisé étalé dessus et un four (tant qu'à faire. :D ).
***
La recette maintenant :
Dans le cul de poule, versez la farine, le sucre, les flocons d’avoine et la levure. Mélangez.
Ouvrez la gousse de vanille en deux et grattez pour récupérer tous les petits grains noirs que vous ajouterez à la préparation.
Faire fondre le beurre au micro-onde une trentaine de secondes.
Dans le cul de poule, ajoutez la cannelle, la noix de muscade et le beurre fondu.
Mélangez.
Versez vos noix de pécan dans un sac congélation et brisez-les avec un rouleau à pâtisserie (toujours un grand moment de défouloir).
Ajoutez les noix de pécan broyées, l’œuf et les pépites de chocolat à la préparation.
Ajoutez le sel puis mélangez.
Allumez le four à 180°C.
Découpez les bananes en rondelles et rajoutez-les à la préparation.
Maintenant, mélangez la préparation à la main pour que les rondelles de banane se mêlent bien à l’appareil.
Etalez une partie du mélange sur la plaque garnie de papier sulfurisé en utilisant deux cuillères que vous tremperez régulièrement dans l’eau (c’est pour éviter que la pâte ne colle trop au métal).
Faites ainsi plusieurs petits palets jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place sur la plaque.
Faites cuire 15 minutes et laissez reposer 5 minutes avant de les retirer de la plaque.
Recommencez la dernière étape jusqu’à épuisement de la pâte.
Et voilààà !
(et vous aurez des photos quand Blogger se sera décidé à fonctionner correctement… >___<)
***
Avec cette quantité d’ingrédients, vous pouvez faire jusqu’à
32 biscuits. Et croyez-moi que 2 à 3 suffisent pour vous caler toute la matinée.
Bon appétit et à la prochaine pour de nouvelles aventures !
o/
Ca va ? Pas trop la gueule de bois ? Z'avez bien mangé ? Z'avez été gâté ?
C'est bien.
Bon, eh bien, si vous vous ennuyez durant ces vacances de Noël et si vous zonez dans le coin de la capitale (et, surtout, si vous n'avez pas peur d'affronter les grèves de transport en commun avec tout ce que cela implique : très forte proximité avec les autres usagers et beaucoup de marche à pied), voici une idée de sortie qui pourrait vous intéresser.
Ca s'appelle : Océan, une plongée insolite et ça se tient au Muséum National d'Histoire Naturelle dans le 5ème arrondissement de Paris.
De quoi ça cause ?
Eh bien, du mystérieux monde des abysses, notamment, mais aussi des fonds marins de l'arctique et de la diversité micro- et macro-planctonique ainsi que de la faune et la flore extraordinaires qui s'est accoutumée aux difficultés de ce milieu si particulier.
Et, franchement, c'était très intéressant (même pour quelqu'un comme moi qui s'y connaît déjà un peu en terme de faune sous-marine, puisque j'y ai découvert des choses que j'ignorais totalement).
C'est ludique, c'est clair, c'est instructif, c'est bien illustré et il y a de quoi occuper deux ou trois heures facilement.
L'exposition commence par un retour sur les épisodes précédents en racontant toute l'histoire de la découverte des fonds marins par les Hommes au cours de l'Histoire (et c'est là qu'on se rend compte que les dernières découvertes sont très récentes).
Avant
Après
Ensuite, on poursuit avec la présentation de plusieurs spécimen de plancton et de leur importance dans l'équilibre de notre planète, avec des photos, des échantillons à observer sous loupe binoculaire et même un film projeté sur un écran circulaire (poétique à souhait).
Puis, on enchaîne avec des espèces animales et végétales plus imposantes vivant dans des milieux particuliers : l'océan arctique ou encore ces cheminées abyssales crachant des "nuages" toxiques qui privent d'oxygène des créatures déjà privées de lumière. On découvre ainsi toutes les adaptations du Vivant à ces écosystèmes singuliers et c'est fascinant !
Ce poisson produit de l'antigel (si, si !)
Cette maman étoile de mer héberge ses petits sur elle
pour les protéger du froid (stro meugnon ! ^_^)
Exemple d'écran tactile pour
découvrir la magie de l'évolution
Oui, c'est un cloporte
(un trèèèès gros cloporte !)
On rejoint ensuite la plus grande tablette tactile du monde relatant les divers usages de quelques découvertes scientifiques liées aux fonds marin, pour l'avancée médicale (de la capacité d'une méduse à produire de la lumière à celle de l'Arénicole capable de survivre à 6h de marée basse, en passant par le poison paralysant le plus efficace du monde du Cône).
L'écran prend toute la longueur du mur, en fait...
Si vous poursuivez plus avant, vous tomberez alors dans les mystères marins : les faux (avec tous ces mythes liés à la mer de par le monde) et les vrais (avec ces créatures longtemps ignorées et à l'origine des mythes précédents).
Boooooob !!!
Et, enfin, on termine avec une interview croisée de trois figures de l'étude et la protection de cet environnement aussi intriguant que dangereux, mais dont la préservation est d'une importance capitale pour la survie de l'humanité.
Sincèrement, si vous avez l'occasion d'aller y jeter un œil, n'hésitez pas une seule seconde. :)
Sur ce, joyeux Noël (à ceux qui le fête) et bon jour férié (à tous les autres) ! Et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Comme le titre l'indique, nous somme repartis aujourd'hui pour une deuxième recette faite à partir de fonds de placard.
Et, une fois encore, nous allons voir du côté de nos voisins d'outre-Manche pour une recette de carrot cake (ou cake aux carottes). Sauf qu'à la place des carottes, nous allons utiliser des épluchures de carottes.
"Vous n'êtes pas le plus fort, Môssieur Elias ! Quand on confond un clafoutis et une part de clafoutis, on vient pas la ramener !"
Merlin - Les défis de Merlin
Livre III - Kaâmelott
Et toujours dans l'optique de petit-déjeuner plus salé (et plus consistant), on va réduire la dose de sucre prévu à l'origine.
Sur ce, allons-y gaiement ! /o/
***
Ingrédients :
2 oeufs
80 g d'huile (vous pouvez faire tout huile d'olive ou faire un mélange olive/colza, ça marche aussi)
100 g de sucre (au lieu de 125 g)
125 g d'un mélange farine/fécule de pomme de terre (2/3-1/3)
1 sachet de levure
des zestes d'orange bio (ne faites pas de zestes d'une orange pas bio, vous allez récupérer toutes les sal*peries répandues dessus)
des épluchures de 3 carottes (perso, j'ai compté 10 épluchures par carotte)
1 cuillère à café de cannelle
100 g d'un mélange noisettes, pignons et amandes (50/25/25 g)
Et pour le glaçage (très sucré donc pas nécessaire du tout) :
100 g de sucre glace
2 cuillères à soupe de lait
Et c'est parti !
***
Mélangez les oeufs et le sucre
Ajoutez l'huile, la farine puis la levure
Ajoutez la cannelle et les zestes d'orange
Mixez les épluchures de carottes au mixer et les ajoutez à la préparation
Préchauffez le four à 180°C
Ajoutez le mélange de noix et mélangez bien le tout
Chemisez un moule à cake avec du beurre et de la farine, puis versez la préparation dedans
Enfournez pour 30 minutes
Une fois que le gâteau est cuit, sortez-le du four et laissez-le encore 5 minutes dans le moule
Démoulez-le et attendez qu'il refroidisse
Une fois qu'il est froid, mélangez le sucre glace avec le lait et versez le mélange sur le gâteau
Attention à placer le gâteau au-dessus d'une assiette car le glaçage va couler en-dessous. Récupérer d'ailleurs ce qui est tombé pour le remettre dessus (faut pas gâcher !)
Attendez que le glaçage ait figé puis dégustez.
Tadââââm !
***
Alors, c'est bon comment ?
Perso, le glaçage est trop sucré pour moi donc, lors de mon deuxième essai, je me suis limitée à une version sans glaçage. Sinon, c'est très bon. C'est sucré, mais pas trop et toutes les graines vous calent pour la matinée (avec 2 tranches, je tiens 4h donc c'est plutôt pas mal pour une goinfre comme bibi).
J'avais déjà eu l'occasion d'y goûter lors de mon séjour en Irlande et force est de constater que les britanniques ne font pas que de la m*rde question bouffe (bon, le nombre de bonnes recettes se comptent sur les doigts d'une main, mais ça compte. :D).
Chose promise, chose due, voici un article plus léger que les précédents pour votre plus grand plaisir (ne me remerciez pas, c'est offert de bon cœur).
Et une fois n'est pas costume, nous partons pour une recette de cuisine un peu particulière (non, n'ayez pas peur) testée il y a peu et pleinement appréciée.
Si, comme moi, vous souhaitez diminuer la quantité de sucre de votre alimentation en "salant" notamment votre petit-déjeuner ;
si, comme moi, vous souhaitez profiter d'un petit-déjeuner (justement) plus consistant pour grignoter moins entre les repas ;
si, comme moi, ça vous embête de jeter vos épluchures et autres fanes de légumes alors que vous êtes persuadés qu'il y a moyen de s'en servir ;
si, comme moi, vous avez des restes de crème liquide et de parmesan dans votre frigo (trop pour en faire un plat complet sans racheter) ;
et enfin, si, comme moi, il vous reste 200 g de purée de butternut, cette recette est faite pour vous (oui, ça devient pointu sur la fin… XD).
Et je vais donc vous parler de la recette du scone géant à la purée de butternut (rien que ça).
***
Pour ça, il vous faut :
- 200 g de purée de butternut - 75 g de beurre - un fond de parmesan (moins de 50 g) - 250 g d'un mélange farine / fécule de pomme de terre (2/3 - 1/3) - un sachet de levure - 1 œuf - 25 g de noisettes (que vous avez en trop parce que, comme bibi, vous avez acheté 330 g de noisettes au lieu de 120 g (foutus étals en vrac…) !) - sel
Tout en bio, élevé en plein air et/ou français, bien sûr.
+ un cul de poule, une balance, une fourchette ou un fouet, et un four qui marche
***
Aparté sur la purée de butternut. Comment qu'on fait ?
Pour ça, il vous faut :
- une recette de cuisine qui vous demande 2 courges butternut sauf que ça fait beaucoup trop, en fait et donc, du coup, vous prélevez 200 g de cubes de butternut pour ne pas que le plat à gratin déborde - un fond de crème liquide - des noisettes de beurre demi-sel
+ une cocotte minute et un presse purée (et une assiette pour mettre les cubes dedans)
Après avoir donc découpé 200 g de butternut en petits cubes, faites-les cuire 20 min à la vapeur (comptez 20 minutes après que la vapeur se soit échappée, sinon, ça ne sert à rien). Une fois les 20 minutes passées, versez les cubes dans une assiette et disposez des noisettes de beurre demi-sel dessus (le sel va saler les carrés de courge). Attendez que ça fonde et rajoutez le fond de crème liquide. Prenez ensuite votre presse-purée et écrabouillez le tout.
Et voilà ! /o/
C'est prêt (c'était dur, hein ?).
***
Retour à la recette principale.
Coupez le beurre en cubes et râpez le fromage (si ce n'est pas déjà fait).
Dans un cul de poule (ou un saladier), versez la farine et la levure. Mélangez.
Ajoutez le beurre et malaxez avec les doigts (ma partie préférée !). Pas trop longtemps, il ne faut pas que le beurre fonde à cause de la chaleur de vos mains.
Ajoutez la purée de butternut et mélangez à la fourchette.
Battez l'œuf en omelette à la fourchette (aussi) et versez dans le saladier.
Concassez les noisettes au rouleau à pâtisserie (si vous avez passé une mauvaise journée, vous allez voir, ça va vous défouler... :D).
Ajoutez les noisettes concassées au mélange.
Salez.
Mélangez rapidement pour amalgamer le tout.
Si ça ressemble à une grosse boule informe et collante, ne paniquez pas, tout va bien. C'est exactement ce qu'il faut obtenir.
Disposez du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson puis versez la boule dessus.
Farinez-vous les mains (pour ne pas que la boule reste collée à vos mains) et aplatissez la boule pour en faire un grand cercle de 2 cm d'épaisseur (pas la peine de mesurer, on n'est pas dans Le meilleur pâtissier !).
Baissez le four à 180°C et enfourner pour 25-30 minutes.
Laissez tiédir ou carrément refroidir avant de déguster.
Comme c'est anglais, ça ne ressemble évidemment à rien
(mais c'est meilleur que ça n'en a l'air)
***
Alors, c'est bon comment ?
C'est un peu farineux (de fait, je peux comprendre qu'on n'aime pas) et je vous conseille d'en manger avec de quoi boire à côté pour que ça glisse plus facilement. Le parmesan amène quelques touches salées très agréable et les noisettes craquent sous la dent (pour mon plus grand plaisir). Et, argument de taille, vous serez calés sans problème pour 4h avec ça dans l'estomac.
Je réessaierai bien avec du comté (comme dans la recette d'origine) et peut-être du beurre salé pour avoir plus de petits grains de sel craquant sous la dent et qui apporte un peps très intéressant.
***
Pour la petite histoire, la recette d'origine vient d'un bouquin acheté sur la boutique de la LPO qui s'intitule "Je cuisine les restes et je fais des économies".
Et c’est reparti pour une
nouvelle liste des gestes à faire pour sauvegarder notre bien le plus
précieux : la Terre.
Cette fois, ce sont des
« réflexes » que je n’ai pas encore acquis (et que je n’acquerrais
peut-être jamais pour certains) et que je commence seulement à instaurer dans
mon mode de vie. Dans la mesure du possible (et sans en faire des tartines), je
vais tâcher d’expliquer quelles sont les difficultés à surmonter pour parvenir
à accomplir cet objectif.
Sur ce, commençons ! o/
***
Eteindre la box
Internet
üOui, ça peut-être un réflexe un peu étrange à
acquérir mais moins quand on réfléchit un peu au nombre faramineux de box
Internet qui doivent fonctionner 24h/24 et 7j/7 alors que leur propriétaire
n’est pas à demeure (parce qu’au travail, parce qu’en vacances ou chez des
amis). Et ça, c’est typiquement un appareil électrique qui fonctionne pour
rien.
üDonc, c’est un réflexe que je commence tout
juste à mettre en place (depuis fin septembre/début octobre). J’essaie
d’éteindre ma box tous les soirs quand je vais me coucher, de façon à ce
qu’elle reste éteinte jusqu’au lendemain soir où je rentre du boulot (oui, le
matin, je n’ai pas le temps d’aller vadrouiller sur le net : c’est débarbouillage,
habillage, petit-déjeuner et basta !).
üBénéfices : économie d’énergie (donc
moins d’émission de CO2) et économie financière.
Jeter ses mails
üOn ne l’imagine pas, mais un simple mail a aussi
des conséquences écologiques. En effet, tant qu’il est stocké dans votre boîte,
il reste enregistré sur un ou des serveurs qui, comme vu précédemment, ont un
fonctionnement permanent très coûteux en énergie (et donc, très polluant). De
la même manière, son transfert d’une boîte mail à une autre a également un coût
énergétique non-négligeable.
üComment faire alors pour communiquer
numériquement de manière responsable ? Eh bien, en évitant tout
d’abord d’envoyer des mails avec des pièces jointes (plus elles sont
volumineuses, plus le mail mettra du temps à être chargé d’un côté puis de
l’autre, plus il demandera d’énergie). Privilégier plutôt les liens Internet.
Ensuite, limitez le nombre de correspondants (sinon, vous démultipliez le bilan
carbone de votre mail par le nombre de destinataires). Donc ne faites pas « répondre
à tous » systématiquement. Et enfin, téléphonez ou levez-vous pour aller
parler en direct avec votre destinataire si vous n’avez pas besoin de trace
écrite. Evitez également les signatures avec des images ou des gifs qui
alourdissent les mails.
üEt puis, surtout, faites un tri régulier de
votre boîte mail. Je suis actuellement en train de trier mes mails
professionnels depuis mon arrivée dans la boîte où je bosse (donc depuis 2014)
et ça me prend un temps infini. Donc, dans l’idéal, il faut le faire au fur et
à mesure.
üPar quoi commencer ? Supprimer déjà
tous les spams, les pubs et les mails qui ne vous concernent pas. Ensuite,
supprimer les mails de prises de rendez-vous ou de réservation de salle de
réunion/de déplacements/de colloques/etc. qui sont déjà passés. Poursuivez avec
les mails de remerciements (ceux reçus et ceux envoyés). Et terminez en ne
gardant que le dernier mail d’une conversation qui regroupe tous les échanges
précédents (c’est ce qu’il y a de plus long à faire car cela oblige à tout lire
et à reprendre tout l’historique).
üBien évidemment, il faut vider régulièrement la
poubelle et la boîte des courriers indésirables.
üUne fois ceux du boulot fait, je m’attaquerai à
ceux de ma boîte perso… et ça s’annonce trèèèèèèès long. ^^; Surtout qu’il faut
également que je vide ma boîte accessible directement sur Internet (ma boîte
mère, en fait) qui contient tous les spams qui n’ont pas su passer la barrière
de mon pare-feu…
üBénéfices : économie d’énergie et
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
üCadeau bonus : ce geste (et le
précédent) fait partie d’un « programme » plus large qui consiste
tout simplement à avoir une consommation « numérique » moins
polluante. Si, comme moi, vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire
cette documentation de l’ADEME qui est très instructive.
üSans vraiment nous en rendre compte, nous
utilisons beaucoup de produits qui n’ont qu’une utilité très limitée et qui
viennent s’ajouter à la masse de déchets que nous jetons au quotidien :
mouchoirs, PQ, papier absorbant, lingettes, cotons démaquillants, cotons tiges…
üPour certains, il est difficile de réellement
s’en passer (je pense notamment au papier toilette qui peut partiellement être
remplacé par des carrés de tissu lavables en machine (pour la petite
commission) – perso, j’utilise toujours du PQ, mais toujours issu de forêts
durables, et françaises si possible), mais pour les autres, il existe des
alternatives.
üLes cotons tiges. Déjà, sachez qu’il n’est pas
nécessaire de se curer les oreilles. Le cérumen produit par nos oreilles est là
pour protéger le tympan et le conduit auditif des agressions extérieurs (et
plus encore ceux qui vont à la piscine régulièrement, comme bibi). Donc,
laissez-le tranquille. Nos oreilles savent très bien se débarrasser du
surplus : il sèche, se détache et s’évacue naturellement lorsque nous
penchons la tête ou que l’on se gratte l’oreille. Donc, exit les cotons tiges
(gardez en pour nettoyer votre pavillon, à la limite, ou pour soigner votre
vernis. :D).
üLes cotons démaquillants. Il existe désormais
plusieurs marques de cotons à démaquiller en tissu, lavables en machine. Ceux
que j’ai proviennent de la boutique de la LPO (double bénéfice :
moins de déchets et, en plus, vous financez la protection des oiseaux), mais on
peut en trouver d’autres à Naturalia ou Nature & Découvertes.
üLes mouchoirs et le papier absorbant. Les deux
peuvent être remplacés par leur équivalent en tissu, à savoir : des
mouchoirs en tissu (que j’ai personnellement du mal à utiliser…) et un bon
vieux torchon (tout simplement). Pour le deuxième, j’avoue utiliser du papier
absorbant lorsqu’il y a contact avec des produits chimiques (mais ça limite
déjà sa consommation).
üLes lingettes. Pour le ménage, je ne sais pas,
mais pour les soins du corps, il en existe des biodégradables. Ca reste des
déchets, mais leur impact sera moindre sur l’environnement. Celles que
j’utilise entre deux douches ont été achetées en pharmacie. Attention :
ne jetez jamais ces lingettes dans la cuvette des toilettes ! Elles ne
sont pas solubles, s’agglomèrent les unes aux autres pour former des longues
cordes qui bloquent et cassent les machineries des stations d’épuration.
Oui, ce sont des lingettes pour bébé...
üEt pour nous les filles ? Eh oui,
tous les mois, nous sommes confrontées au même phénomène qui nous oblige à
jeter plus de déchets que nos semblables masculins : les règles. Nos
protections hygiéniques (tampons, serviettes, mais aussi protège-slips) doivent
être changées toutes les 4 à 8 heures (selon le flux) et jetées car elles ne
peuvent être réutilisées. Nos règles pouvant durer entre 3 et 7 jours, avec un
flux plus ou moins important d’une femme à l’autre, nous pouvons donc être
amenées à jeter ces protections jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Faites le calcul… Comment
faire alors ? Personnellement, j’ai choisi de quitter les grandes
enseignes pour me diriger vers une production plus éco-responsable : une
production qui utilise des éléments naturels (coton plutôt que plastique, sans
produit chimique, sans colorant et sans parfum de synthèse) et qui est
biodégradable. Je les utilise depuis cet été et aucun problème jusqu’à
maintenant (elles sont même plus efficaces que celles que j’utilisais
auparavant (le coton absorbe plus vite que la mousse en plastique)).
üIl existe encore d’autres produits à usage
unique auxquels on ne prête pas suffisamment attention : les gobelets en
plastique (à remplacer par une tasse personnelle (il existe des machines à café
qui reconnaissent la présence d’une tasse et ne donnent donc pas de gobelet) ou
des gobelets en carton), les touillettes en plastique (à remplacer par des
touillettes en bois), les pailles en plastique (à remplacer par des pailles en
métal lavables ou à bannir totalement), les assiettes en plastique (préférez
celles en carton ou de vraies assiettes), les couverts en plastique (prenez de
vrais couverts), etc.
üBénéfices : moins de déchets, moins
de plastique donc moins de CO2
Utiliser les produits
d’entretien les plus naturels possibles
üLes produits chimiques nocifs pour les nappes
phréatiques, les sols et les espèces animales et végétales (y compris
nous-mêmes) ont envahi nos maisons. Et pourtant, les produits d’origine
parfaitement naturels existent toujours.
üLe vinaigre blanc. Pour vous débarrasser du
calcaire ou déboucher vos canalisations (mélangé avec du bicarbonate de soude),
il est parfait.
üLe citron. Idem que le vinaigre blanc, il est
très utile pour éliminer le calcaire. Il s’attaque également aux taches tenaces
et permet de blanchir un certain nombre de choses (y compris vos dents, mais à
utiliser avec modération).
üLe savon noir. A l’huile d’olive ou à l’huile de
lin, il peut remplacer votre lessive. Il est également possible d’utiliser du
savon de Marseille (attention : le vrai est gris. Les autres contiennent
des produits chimiques pouvant être nocifs).
üLe bicarbonate de soude. Le produit miracle qui
sert à tout : ça débouche les canalisations, ça lave les plaques
vitrocéramiques, ça fait la vaisselle, ça récure les sols, les voitures et les
taches tenaces. On peut se laver les dents avec, se nettoyer le visage et se
faire une pédicure maison. Bref, ça sert à tout.
üBénéfices : économie financière (car
ils durent plus longtemps), mais aussi moins de déchets, moins de produits
toxiques déversés dans les nappes phréatiques ou les sols (donc respect de
l’environnement), et moins d’impact sur notre propre corps.
üDifficultés : pour l’instant, ma
première difficulté c’est de terminer les produits que j’ai actuellement avant
d’acheter les nouveaux. Et ensuite, c’est de les trouver (pas de savon de
Marseille pour moi, par exemple, donc j’ai choisi le savon noir).
üAparté : j’ai également investi dans
une crème solaire minérale qui, certes, pénètre moins bien dans la peau et
laisse des traces blanches, mais qui : 1/ protège mieux et plus vite des
rayonnements solaires, et 2/ ne polluent pas les océans.
Bannir le plastique
üL’étape la plus complexe du programme car il y a
du plastique absolument partout.
üLe plastique est tellement peu coûteux à
fabriquer et tellement malléable que les industriels s’en servent pour
absolument tout : les emballages (boîtes, boîtiers, bouteilles…), les
suremballages (cellophane, sachet, sac) et les sur-suremballages (cellophane
qui entoure tous les produits lors de leur transport).
üMais on en trouve encore ailleurs :
ustensiles de cuisine (couverts, moules en silicone, planche à découper, poêles
et casseroles en téflon…), cosmétiques (tubes de crèmes, shampooing, gel
douche, masque, mascara, brosses…), vêtements (tout ce qui est en synthétique
est en plastique), objets du quotidien (cintre, éponge, stylos, ciseaux…) et
matériel numérique (téléphone, PC, télécommande, multiprise, lecteur
DVD/Blu-Ray, box Internet…).
Toi aussi joue à "Il est où le plastique ?"
üBref, se débarrasser complètement du plastique
est une tâche particulièrement ardue. Donc, on va d’abord s’occuper d’éliminer
les emballages en plastique.
üComme vu précédemment, le fait d’éviter
d’acheter des objets sur-emballés, de boire de l’eau du robinet ou de manger
des plats préparés à la maison, c’est déjà une façon d’éliminer une bonne
partie de ces emballages en plastique. Mais on peut aller encore plus loin.
üPersonnellement, depuis plusieurs années, je
refuse tous les sacs en plastique que les magasins proposent, ayant toujours
des sacs en tissu sur moi.
Et puis ça a quand même une meilleure tête !
üEnsuite, depuis plusieurs mois déjà, je
privilégie les emballages en verre, en carton et en métal.
oLe
verre pour : les yaourts, les jus de fruits, les huiles, les vinaigres,
les épices, les condiments (moutarde et mayonnaise), légumes hors saison, boîte
de conservation, etc.
oLe
carton/papier pour : les jus de fruits, les œufs, le sucre, la fécule
de pomme de terre, sachets de levure/de sucre vanillé, la farine, etc.
oLe
métal pour : les conserves (thon (pêché à la canne à pêche !),
sardines, anchois ; mais aussi tomates hors saison, maïs, légumes hors
saison, etc.)
üEt si je n’ai pas le choix ? Eh
bien, je privilégie l’emballage le plus petit ou, mieux, celui qui a été fait à
partir de plastique recyclé.
üCôté cuisine : j’avais déjà des
couverts avec des manches en plastique, des moules et des ustensiles en
silicone et des poêles et casseroles en téflon avant le début de ma révolution
anti-plastique ; et je n’ai pas spécialement l’intention de m’en
débarrasser (je rappelle qu’on ne jette rien qui fonctionne encore). Par
contre, au moment de mon emménagement, j’ai fait en sorte d’acheter aussi beaucoup
de plats et autres contenants en verre. Et locaux (Pyrex est votre ami). Et les
ustensiles que j’achète désormais sont soit en verre (plats), soit en métal
(couteaux, moules) et toujours fabriqués dans les environs (France, Belgique,
Italie…).
üCôté salle de bain, c’est assez difficile
mais j’ai déjà commencé par terminer tous les produits commencés et laissés en
plan dans un coin (pour ne plus les racheter) et par utiliser tous les
échantillons qui traînaient. Je remplace ensuite petit à petit ceux que j’ai
par des produits déjà plus naturels, et qui sont ensuite contenus dans des
emballages recyclés et recyclables. Ou, pour la brosse à dents, en prendre une
avec une tête jetable. Et enfin, je me tâte à essayer les produits solides (gel
douche, shampooing et dentifrice).
üCôté cuisine, mon prochain objectif est
de terminer tous les produits que j’ai actuellement contenus dans du plastique
pour les remplacer par les produits naturels vus précédemment (moins de
contenants donc moins de plastique) et de remplacer mes éponges par des
versions lavables. Et j’ai déjà trouvé des sacs poubelles à base de végétaux (attention
cependant à ce qu’ils ne soient pas fabriqués à partir de canne à sucre
brésilienne, dont la production déforeste l’Amazonie).
üCôté vêtements et matériel numérique :
à part garder le plus longtemps possible, réparer, donner ou revendre plutôt
que jeter, je n’ai malheureusement rien de prévu. ^^;
üBénéfices : économie d’eau,
diminution de la pollution de l’eau (par tous les produits chimiques qui
servent à la fabrication du plastique, mais aussi par toutes les microfibres ou
microparticules de plastique qui finissent dans les océans et détruisent les
coraux) et réduction drastique du nombre de déchets (avec tout ce que cela
implique).
**
Vous l’aurez compris, il y a
encore beaucoup de boulot. Mais si, à mon échelle, je peux faire quelque chose
pour soulager la Terre de la bêtise de mes semblables, je pense qu’il est
important – crucial, même – que ce soit fait.
J’ai sûrement oublié des trucs, mais la majeure partie des gestes de mon
quotidien est là.
Je ne force personne à tout
mettre en application, mais je vous invite sincèrement à vous lancer dans
l’aventure, ne serait-ce que pour les générations suivantes puissent respirer
un minimum d’air « pur », puissent profiter d’une balade à la
campagne ou sur la plage avec ses chants d’oiseaux, ses vols de papillon ou ses
interminables langues de sable fin. Qu’elles puissent se promener en forêt et
avoir potentiellement la chance d’apercevoir un écureuil, un renard ou une
biche. Qu’elles puissent voir des poissons ailleurs que dans un aquarium et des
animaux un peu exotiques ailleurs que dans des zoos. Qu’elles puissent manger à
leur faim, de tout, et boire à leur soif, sans risque pour leur santé. Qu’elles
puissent seulement sortir au grand air, les bras et le visage nus, sans se
choper un cancer de la peau et des bronches en moins d’un quart d’heure (pour
ceux qui ont l’intention de se reproduire ou qui l’ont déjà fait et qui
tiennent un minimum à leur progéniture).
Voilà.
Le destin est entre vos mains.
Pour le reste, c’est aux pouvoirs en place de faire ce qu’il faut pour
sanctionner ceux qui poussent Mamy dans les orties (mais comme ce n’est pas
demain la veille, c’est d’abord à nous de faire le taf).
Merci de votre attention et bon
week-end ! o/
(On repartira sur des trucs moins
sérieux après, rassurez-vous. :D) PS : Ah, si ! J'utilise aussi un moteur de recherche éco-responsable (il en existe plusieurs) : Ecosia