vendredi 29 novembre 2019

Raconte-moi... tes recettes de fonds de placard (2)

Bijoooouuuur !!! o/

Comme le titre l'indique, nous somme repartis aujourd'hui pour une deuxième recette faite à partir de fonds de placard. 

Et, une fois encore, nous allons voir du côté de nos voisins d'outre-Manche pour une recette de carrot cake (ou cake aux carottes). Sauf qu'à la place des carottes, nous allons utiliser des épluchures de carottes. 

"Vous n'êtes pas le plus fort, Môssieur Elias ! Quand on confond un clafoutis et une part de clafoutis, on vient pas la ramener !"

Merlin - Les défis de Merlin 
Livre III - Kaâmelott

Et toujours dans l'optique de petit-déjeuner plus salé (et plus consistant), on va réduire la dose de sucre prévu à l'origine. 

Sur ce, allons-y gaiement ! /o/

***

Ingrédients
  • 2 oeufs
  • 80 g d'huile (vous pouvez faire tout huile d'olive ou faire un mélange olive/colza, ça marche aussi)
  • 100 g de sucre (au lieu de 125 g)
  • 125 g d'un mélange farine/fécule de pomme de terre (2/3-1/3)
  • 1 sachet de levure
  • des zestes d'orange bio (ne faites pas de zestes d'une orange pas bio, vous allez récupérer toutes les sal*peries répandues dessus)
  • des épluchures de 3 carottes (perso, j'ai compté 10 épluchures par carotte)
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 100 g d'un mélange noisettes, pignons et amandes (50/25/25 g)
Et pour le glaçage (très sucré donc pas nécessaire du tout) : 
  • 100 g de sucre glace
  • 2 cuillères à soupe de lait
Et c'est parti !

***

  • Mélangez les oeufs et le sucre
  • Ajoutez l'huile, la farine puis la levure
  • Ajoutez la cannelle et les zestes d'orange
  • Mixez les épluchures de carottes au mixer et les ajoutez à la préparation
  • Préchauffez le four à 180°C
  • Ajoutez le mélange de noix et mélangez bien le tout
  • Chemisez un moule à cake avec du beurre et de la farine, puis versez la préparation dedans
  • Enfournez pour 30 minutes
  • Une fois que le gâteau est cuit, sortez-le du four et laissez-le encore 5 minutes dans le moule
  • Démoulez-le et attendez qu'il refroidisse
  • Une fois qu'il est froid, mélangez le sucre glace avec le lait et versez le mélange sur le gâteau
    • Attention à placer le gâteau au-dessus d'une assiette car le glaçage va couler en-dessous. Récupérer d'ailleurs ce qui est tombé pour le remettre dessus (faut pas gâcher !)
  • Attendez que le glaçage ait figé puis dégustez.

Tadââââm !

***

Alors, c'est bon comment

Perso, le glaçage est trop sucré pour moi donc, lors de mon deuxième essai, je me suis limitée à une version sans glaçage. Sinon, c'est très bon. C'est sucré, mais pas trop et toutes les graines vous calent pour la matinée (avec 2 tranches, je tiens 4h donc c'est plutôt pas mal pour une goinfre comme bibi). 

J'avais déjà eu l'occasion d'y goûter lors de mon séjour en Irlande et force est de constater que les britanniques ne font pas que de la m*rde question bouffe (bon, le nombre de bonnes recettes se comptent sur les doigts d'une main, mais ça compte. :D). 

Bon, sur ce, bon appétit et à la prochaine !!! o/ 

samedi 23 novembre 2019

Raconte-moi... tes recettes de fonds de placard (1)

Bonjour à toutes et à tous !!! o/

Chose promise, chose due, voici un article plus léger que les précédents pour votre plus grand plaisir (ne me remerciez pas, c'est offert de bon cœur). 

Et une fois n'est pas costume, nous partons pour une recette de cuisine un peu particulière (non, n'ayez pas peur) testée il y a peu et pleinement appréciée. 

Si, comme moi, vous souhaitez diminuer la quantité de sucre de votre alimentation en "salant" notamment votre petit-déjeuner ;

si, comme moi, vous souhaitez profiter d'un petit-déjeuner (justement) plus consistant pour grignoter moins entre les repas ; 

si, comme moi, ça vous embête de jeter vos épluchures et autres fanes de légumes alors que vous êtes persuadés qu'il y a moyen de s'en servir ;

si, comme moi, vous avez des restes de crème liquide et de parmesan dans votre frigo (trop pour en faire un plat complet sans racheter) ;

et enfin, si, comme moi, il vous reste 200 g de purée de butternut, cette recette est faite pour vous (oui, ça devient pointu sur la fin… XD). 

Et je vais donc vous parler de la recette du scone géant à la purée de butternut (rien que ça). 

***

Pour ça, il vous faut : 

    - 200 g de purée de butternut
    - 75 g de beurre
    - un fond de parmesan (moins de 50 g)
    - 250 g d'un mélange farine / fécule de pomme de terre (2/3 - 1/3)
    - un sachet de levure
    - 1 œuf
    - 25 g de noisettes (que vous avez en trop parce que, comme bibi, vous avez acheté 330 g de noisettes au lieu de 120 g (foutus étals en vrac…) !)
    - sel

Tout en bio, élevé en plein air et/ou français, bien sûr.

+ un cul de poule, une balance, une fourchette ou un fouet, et un four qui marche

***

Aparté sur la purée de butternut. Comment qu'on fait

Pour ça, il vous faut : 

     - une recette de cuisine qui vous demande 2 courges butternut sauf que ça fait beaucoup trop, en fait et donc, du coup, vous prélevez 200 g de cubes de butternut pour ne pas que le plat à gratin déborde
     - un fond de crème liquide
     - des noisettes de beurre demi-sel

+ une cocotte minute et un presse purée (et une assiette pour mettre les cubes dedans)

Après avoir donc découpé 200 g de butternut en petits cubes, faites-les cuire 20 min à la vapeur (comptez 20 minutes après que la vapeur se soit échappée, sinon, ça ne sert à rien). Une fois les 20 minutes passées, versez les cubes dans une assiette et disposez des noisettes de beurre demi-sel dessus (le sel va saler les carrés de courge). Attendez que ça fonde et rajoutez le fond de crème liquide. Prenez ensuite votre presse-purée et écrabouillez le tout. 

Et voilà ! /o/ 

C'est prêt (c'était dur, hein ?).

***

Retour à la recette principale.

  •  Coupez le beurre en cubes et râpez le fromage (si ce n'est pas déjà fait).
  •  Dans un cul de poule (ou un saladier), versez la farine et la levure. Mélangez.
  •  Ajoutez le beurre et malaxez avec les doigts (ma partie préférée !). Pas trop longtemps, il ne faut pas que le beurre fonde à cause de la chaleur de vos mains.
  •  Ajoutez la purée de butternut et mélangez à la fourchette.
  •  Battez l'œuf en omelette à la fourchette (aussi) et versez dans le saladier.
  •  Concassez les noisettes au rouleau à pâtisserie (si vous avez passé une mauvaise journée, vous allez voir, ça va vous défouler... :D).
  •  Ajoutez les noisettes concassées au mélange.
  •  Salez.
  •  Mélangez rapidement pour amalgamer le tout.
  •  Si ça ressemble à une grosse boule informe et collante, ne paniquez pas, tout va bien. C'est exactement ce qu'il faut obtenir.
  •  Disposez du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson puis versez la boule dessus.
  • Farinez-vous les mains (pour ne pas que la boule reste collée à vos mains) et aplatissez la boule pour en faire un grand cercle de 2 cm d'épaisseur (pas la peine de mesurer, on n'est pas dans Le meilleur pâtissier !).
  • Baissez le four à 180°C et enfourner pour 25-30 minutes.
  • Laissez tiédir ou carrément refroidir avant de déguster.
Comme c'est anglais, ça ne ressemble évidemment à rien
(mais c'est meilleur que ça n'en a l'air)

***

Alors, c'est bon comment

C'est un peu farineux (de fait, je peux comprendre qu'on n'aime pas) et je vous conseille d'en manger avec de quoi boire à côté pour que ça glisse plus facilement. Le parmesan amène quelques touches salées très agréable et les noisettes craquent sous la dent (pour mon plus grand plaisir). Et, argument de taille, vous serez calés sans problème pour 4h avec ça dans l'estomac. 

Je réessaierai bien avec du comté (comme dans la recette d'origine) et peut-être du beurre salé pour avoir plus de petits grains de sel craquant sous la dent et qui apporte un peps très intéressant.  

***

Pour la petite histoire, la recette d'origine vient d'un bouquin acheté sur la boutique de la LPO qui s'intitule "Je cuisine les restes et je fais des économies". 



Sur ce, bon week-end à toutes et à tous (et bon appétit).


vendredi 15 novembre 2019

Raconte-moi... tes petits gestes écolos (reste à faire)


Bonjour tout le monde ! o/



Et c’est reparti pour une nouvelle liste des gestes à faire pour sauvegarder notre bien le plus précieux : la Terre.



Cette fois, ce sont des « réflexes » que je n’ai pas encore acquis (et que je n’acquerrais peut-être jamais pour certains) et que je commence seulement à instaurer dans mon mode de vie. Dans la mesure du possible (et sans en faire des tartines), je vais tâcher d’expliquer quelles sont les difficultés à surmonter pour parvenir à accomplir cet objectif.



Sur ce, commençons ! o/



***



  1. Eteindre la box Internet



ü  Oui, ça peut-être un réflexe un peu étrange à acquérir mais moins quand on réfléchit un peu au nombre faramineux de box Internet qui doivent fonctionner 24h/24 et 7j/7 alors que leur propriétaire n’est pas à demeure (parce qu’au travail, parce qu’en vacances ou chez des amis). Et ça, c’est typiquement un appareil électrique qui fonctionne pour rien.

ü  Donc, c’est un réflexe que je commence tout juste à mettre en place (depuis fin septembre/début octobre). J’essaie d’éteindre ma box tous les soirs quand je vais me coucher, de façon à ce qu’elle reste éteinte jusqu’au lendemain soir où je rentre du boulot (oui, le matin, je n’ai pas le temps d’aller vadrouiller sur le net : c’est débarbouillage, habillage, petit-déjeuner et basta !).

ü  Bénéfices : économie d’énergie (donc moins d’émission de CO2) et économie financière.



  1. Jeter ses mails



ü  On ne l’imagine pas, mais un simple mail a aussi des conséquences écologiques. En effet, tant qu’il est stocké dans votre boîte, il reste enregistré sur un ou des serveurs qui, comme vu précédemment, ont un fonctionnement permanent très coûteux en énergie (et donc, très polluant). De la même manière, son transfert d’une boîte mail à une autre a également un coût énergétique non-négligeable.

ü Comment faire alors pour communiquer numériquement de manière responsable ? Eh bien, en évitant tout d’abord d’envoyer des mails avec des pièces jointes (plus elles sont volumineuses, plus le mail mettra du temps à être chargé d’un côté puis de l’autre, plus il demandera d’énergie). Privilégier plutôt les liens Internet. Ensuite, limitez le nombre de correspondants (sinon, vous démultipliez le bilan carbone de votre mail par le nombre de destinataires). Donc ne faites pas « répondre à tous » systématiquement. Et enfin, téléphonez ou levez-vous pour aller parler en direct avec votre destinataire si vous n’avez pas besoin de trace écrite. Evitez également les signatures avec des images ou des gifs qui alourdissent les mails.

ü  Et puis, surtout, faites un tri régulier de votre boîte mail. Je suis actuellement en train de trier mes mails professionnels depuis mon arrivée dans la boîte où je bosse (donc depuis 2014) et ça me prend un temps infini. Donc, dans l’idéal, il faut le faire au fur et à mesure.

ü  Par quoi commencer ? Supprimer déjà tous les spams, les pubs et les mails qui ne vous concernent pas. Ensuite, supprimer les mails de prises de rendez-vous ou de réservation de salle de réunion/de déplacements/de colloques/etc. qui sont déjà passés. Poursuivez avec les mails de remerciements (ceux reçus et ceux envoyés). Et terminez en ne gardant que le dernier mail d’une conversation qui regroupe tous les échanges précédents (c’est ce qu’il y a de plus long à faire car cela oblige à tout lire et à reprendre tout l’historique).

ü  Bien évidemment, il faut vider régulièrement la poubelle et la boîte des courriers indésirables.

ü  Une fois ceux du boulot fait, je m’attaquerai à ceux de ma boîte perso… et ça s’annonce trèèèèèèès long. ^^; Surtout qu’il faut également que je vide ma boîte accessible directement sur Internet (ma boîte mère, en fait) qui contient tous les spams qui n’ont pas su passer la barrière de mon pare-feu…

ü  Bénéfices : économie d’énergie et réduction des émissions de gaz à effet de serre.



ü  Cadeau bonus : ce geste (et le précédent) fait partie d’un « programme » plus large qui consiste tout simplement à avoir une consommation « numérique » moins polluante. Si, comme moi, vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire cette documentation de l’ADEME qui est très instructive.




  1. Bannir les produits à usage unique



ü Sans vraiment nous en rendre compte, nous utilisons beaucoup de produits qui n’ont qu’une utilité très limitée et qui viennent s’ajouter à la masse de déchets que nous jetons au quotidien : mouchoirs, PQ, papier absorbant, lingettes, cotons démaquillants, cotons tiges…

ü  Pour certains, il est difficile de réellement s’en passer (je pense notamment au papier toilette qui peut partiellement être remplacé par des carrés de tissu lavables en machine (pour la petite commission) – perso, j’utilise toujours du PQ, mais toujours issu de forêts durables, et françaises si possible), mais pour les autres, il existe des alternatives.

ü  Les cotons tiges. Déjà, sachez qu’il n’est pas nécessaire de se curer les oreilles. Le cérumen produit par nos oreilles est là pour protéger le tympan et le conduit auditif des agressions extérieurs (et plus encore ceux qui vont à la piscine régulièrement, comme bibi). Donc, laissez-le tranquille. Nos oreilles savent très bien se débarrasser du surplus : il sèche, se détache et s’évacue naturellement lorsque nous penchons la tête ou que l’on se gratte l’oreille. Donc, exit les cotons tiges (gardez en pour nettoyer votre pavillon, à la limite, ou pour soigner votre vernis. :D).

ü  Les cotons démaquillants. Il existe désormais plusieurs marques de cotons à démaquiller en tissu, lavables en machine. Ceux que j’ai proviennent de la boutique de la LPO (double bénéfice : moins de déchets et, en plus, vous financez la protection des oiseaux), mais on peut en trouver d’autres à Naturalia ou Nature & Découvertes.





ü  Les mouchoirs et le papier absorbant. Les deux peuvent être remplacés par leur équivalent en tissu, à savoir : des mouchoirs en tissu (que j’ai personnellement du mal à utiliser…) et un bon vieux torchon (tout simplement). Pour le deuxième, j’avoue utiliser du papier absorbant lorsqu’il y a contact avec des produits chimiques (mais ça limite déjà sa consommation).

ü  Les lingettes. Pour le ménage, je ne sais pas, mais pour les soins du corps, il en existe des biodégradables. Ca reste des déchets, mais leur impact sera moindre sur l’environnement. Celles que j’utilise entre deux douches ont été achetées en pharmacie. Attention : ne jetez jamais ces lingettes dans la cuvette des toilettes ! Elles ne sont pas solubles, s’agglomèrent les unes aux autres pour former des longues cordes qui bloquent et cassent les machineries des stations d’épuration. 


Oui, ce sont des lingettes pour bébé...



ü  Et pour nous les filles ? Eh oui, tous les mois, nous sommes confrontées au même phénomène qui nous oblige à jeter plus de déchets que nos semblables masculins : les règles. Nos protections hygiéniques (tampons, serviettes, mais aussi protège-slips) doivent être changées toutes les 4 à 8 heures (selon le flux) et jetées car elles ne peuvent être réutilisées. Nos règles pouvant durer entre 3 et 7 jours, avec un flux plus ou moins important d’une femme à l’autre, nous pouvons donc être amenées à jeter ces protections jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Faites le calcul… Comment faire alors ? Personnellement, j’ai choisi de quitter les grandes enseignes pour me diriger vers une production plus éco-responsable : une production qui utilise des éléments naturels (coton plutôt que plastique, sans produit chimique, sans colorant et sans parfum de synthèse) et qui est biodégradable. Je les utilise depuis cet été et aucun problème jusqu’à maintenant (elles sont même plus efficaces que celles que j’utilisais auparavant (le coton absorbe plus vite que la mousse en plastique)).


 
















ü  Il existe encore d’autres produits à usage unique auxquels on ne prête pas suffisamment attention : les gobelets en plastique (à remplacer par une tasse personnelle (il existe des machines à café qui reconnaissent la présence d’une tasse et ne donnent donc pas de gobelet) ou des gobelets en carton), les touillettes en plastique (à remplacer par des touillettes en bois), les pailles en plastique (à remplacer par des pailles en métal lavables ou à bannir totalement), les assiettes en plastique (préférez celles en carton ou de vraies assiettes), les couverts en plastique (prenez de vrais couverts), etc.

ü  Bénéfices : moins de déchets, moins de plastique donc moins de CO2  



  1. Utiliser les produits d’entretien les plus naturels possibles



ü  Les produits chimiques nocifs pour les nappes phréatiques, les sols et les espèces animales et végétales (y compris nous-mêmes) ont envahi nos maisons. Et pourtant, les produits d’origine parfaitement naturels existent toujours.

ü  Le vinaigre blanc. Pour vous débarrasser du calcaire ou déboucher vos canalisations (mélangé avec du bicarbonate de soude), il est parfait.

ü  Le citron. Idem que le vinaigre blanc, il est très utile pour éliminer le calcaire. Il s’attaque également aux taches tenaces et permet de blanchir un certain nombre de choses (y compris vos dents, mais à utiliser avec modération).

ü  Le savon noir. A l’huile d’olive ou à l’huile de lin, il peut remplacer votre lessive. Il est également possible d’utiliser du savon de Marseille (attention : le vrai est gris. Les autres contiennent des produits chimiques pouvant être nocifs).

ü  Le bicarbonate de soude. Le produit miracle qui sert à tout : ça débouche les canalisations, ça lave les plaques vitrocéramiques, ça fait la vaisselle, ça récure les sols, les voitures et les taches tenaces. On peut se laver les dents avec, se nettoyer le visage et se faire une pédicure maison. Bref, ça sert à tout





ü Bénéfices : économie financière (car ils durent plus longtemps), mais aussi moins de déchets, moins de produits toxiques déversés dans les nappes phréatiques ou les sols (donc respect de l’environnement), et moins d’impact sur notre propre corps.

ü  Difficultés : pour l’instant, ma première difficulté c’est de terminer les produits que j’ai actuellement avant d’acheter les nouveaux. Et ensuite, c’est de les trouver (pas de savon de Marseille pour moi, par exemple, donc j’ai choisi le savon noir).

ü  Aparté : j’ai également investi dans une crème solaire minérale qui, certes, pénètre moins bien dans la peau et laisse des traces blanches, mais qui : 1/ protège mieux et plus vite des rayonnements solaires, et 2/ ne polluent pas les océans.



  1. Bannir le plastique



ü  L’étape la plus complexe du programme car il y a du plastique absolument partout.

ü  Le plastique est tellement peu coûteux à fabriquer et tellement malléable que les industriels s’en servent pour absolument tout : les emballages (boîtes, boîtiers, bouteilles…), les suremballages (cellophane, sachet, sac) et les sur-suremballages (cellophane qui entoure tous les produits lors de leur transport).

ü  Mais on en trouve encore ailleurs : ustensiles de cuisine (couverts, moules en silicone, planche à découper, poêles et casseroles en téflon…), cosmétiques (tubes de crèmes, shampooing, gel douche, masque, mascara, brosses…), vêtements (tout ce qui est en synthétique est en plastique), objets du quotidien (cintre, éponge, stylos, ciseaux…) et matériel numérique (téléphone, PC, télécommande, multiprise, lecteur DVD/Blu-Ray, box Internet…). 


Toi aussi joue à "Il est où le plastique ?"



ü  Bref, se débarrasser complètement du plastique est une tâche particulièrement ardue. Donc, on va d’abord s’occuper d’éliminer les emballages en plastique.

ü  Comme vu précédemment, le fait d’éviter d’acheter des objets sur-emballés, de boire de l’eau du robinet ou de manger des plats préparés à la maison, c’est déjà une façon d’éliminer une bonne partie de ces emballages en plastique. Mais on peut aller encore plus loin.

ü  Personnellement, depuis plusieurs années, je refuse tous les sacs en plastique que les magasins proposent, ayant toujours des sacs en tissu sur moi. 


Et puis ça a quand même une meilleure tête !



ü  Ensuite, depuis plusieurs mois déjà, je privilégie les emballages en verre, en carton et en métal.

o Le verre pour : les yaourts, les jus de fruits, les huiles, les vinaigres, les épices, les condiments (moutarde et mayonnaise), légumes hors saison, boîte de conservation, etc.

o Le carton/papier pour : les jus de fruits, les œufs, le sucre, la fécule de pomme de terre, sachets de levure/de sucre vanillé, la farine, etc.

o Le métal pour : les conserves (thon (pêché à la canne à pêche !), sardines, anchois ; mais aussi tomates hors saison, maïs, légumes hors saison, etc.)

ü  Et si je n’ai pas le choix ? Eh bien, je privilégie l’emballage le plus petit ou, mieux, celui qui a été fait à partir de plastique recyclé.




ü  Côté cuisine : j’avais déjà des couverts avec des manches en plastique, des moules et des ustensiles en silicone et des poêles et casseroles en téflon avant le début de ma révolution anti-plastique ; et je n’ai pas spécialement l’intention de m’en débarrasser (je rappelle qu’on ne jette rien qui fonctionne encore). Par contre, au moment de mon emménagement, j’ai fait en sorte d’acheter aussi beaucoup de plats et autres contenants en verre. Et locaux (Pyrex est votre ami). Et les ustensiles que j’achète désormais sont soit en verre (plats), soit en métal (couteaux, moules) et toujours fabriqués dans les environs (France, Belgique, Italie…).

ü  Côté salle de bain, c’est assez difficile mais j’ai déjà commencé par terminer tous les produits commencés et laissés en plan dans un coin (pour ne plus les racheter) et par utiliser tous les échantillons qui traînaient. Je remplace ensuite petit à petit ceux que j’ai par des produits déjà plus naturels, et qui sont ensuite contenus dans des emballages recyclés et recyclables. Ou, pour la brosse à dents, en prendre une avec une tête jetable. Et enfin, je me tâte à essayer les produits solides (gel douche, shampooing et dentifrice).

ü  Côté cuisine, mon prochain objectif est de terminer tous les produits que j’ai actuellement contenus dans du plastique pour les remplacer par les produits naturels vus précédemment (moins de contenants donc moins de plastique) et de remplacer mes éponges par des versions lavables. Et j’ai déjà trouvé des sacs poubelles à base de végétaux (attention cependant à ce qu’ils ne soient pas fabriqués à partir de canne à sucre brésilienne, dont la production déforeste l’Amazonie). 





ü  Côté vêtements et matériel numérique : à part garder le plus longtemps possible, réparer, donner ou revendre plutôt que jeter, je n’ai malheureusement rien de prévu. ^^;

ü  Bénéfices : économie d’eau, diminution de la pollution de l’eau (par tous les produits chimiques qui servent à la fabrication du plastique, mais aussi par toutes les microfibres ou microparticules de plastique qui finissent dans les océans et détruisent les coraux) et réduction drastique du nombre de déchets (avec tout ce que cela implique).



**



Vous l’aurez compris, il y a encore beaucoup de boulot. Mais si, à mon échelle, je peux faire quelque chose pour soulager la Terre de la bêtise de mes semblables, je pense qu’il est important – crucial, même – que ce soit fait.


J’ai sûrement oublié des trucs, mais la majeure partie des gestes de mon quotidien est là.



Je ne force personne à tout mettre en application, mais je vous invite sincèrement à vous lancer dans l’aventure, ne serait-ce que pour les générations suivantes puissent respirer un minimum d’air « pur », puissent profiter d’une balade à la campagne ou sur la plage avec ses chants d’oiseaux, ses vols de papillon ou ses interminables langues de sable fin. Qu’elles puissent se promener en forêt et avoir potentiellement la chance d’apercevoir un écureuil, un renard ou une biche. Qu’elles puissent voir des poissons ailleurs que dans un aquarium et des animaux un peu exotiques ailleurs que dans des zoos. Qu’elles puissent manger à leur faim, de tout, et boire à leur soif, sans risque pour leur santé. Qu’elles puissent seulement sortir au grand air, les bras et le visage nus, sans se choper un cancer de la peau et des bronches en moins d’un quart d’heure (pour ceux qui ont l’intention de se reproduire ou qui l’ont déjà fait et qui tiennent un minimum à leur progéniture).

Voilà.



Le destin est entre vos mains. Pour le reste, c’est aux pouvoirs en place de faire ce qu’il faut pour sanctionner ceux qui poussent Mamy dans les orties (mais comme ce n’est pas demain la veille, c’est d’abord à nous de faire le taf).



Merci de votre attention et bon week-end ! o/



(On repartira sur des trucs moins sérieux après, rassurez-vous. :D)

PS : Ah, si ! J'utilise aussi un moteur de recherche éco-responsable (il en existe plusieurs) : Ecosia


dimanche 10 novembre 2019

Raconte-moi... le salon Made in France


Entre deux articles moralisateurs, en voici un, un peu plus léger tout en restant dans la veine du « consommer mieux ». 


Et tout d’abord, yo les aminches ! :D


Sur cette entrée en matière qui date des années 40, laissez-moi vous parler du salon du Made in France qui se déroule actuellement du 8 au 11 novembre (oui, dépêchez-vous, il ne vous reste que demain), de 10h à 19h, Porte de Versailles à Paris (oui, encore pour les têtes de veaux, mais venez pas râler, vous, vous avez un Escape Game Harry Potter, d’abord ! :p).


Alors, qu’est-ce que c’est le salon du Made in France 

Eh bien, c’est tout simplement un salon présentant tous les savoir-faire de notre bon vieux terroir, pour tous ceux qui, comme moi, en ont marre de bouffer du Made in Taïwan à toutes les sauces.


C'est grand comme ça !


Bon, on n’a à peine fait deux pas qu’on tombe… sur des beaux gosses en boxer bleu-blanc-rouge (oui, mesdames (et messieurs, y’a pas de raison) ! Et non, je n’ai pas fait de photos, désolée. XD).


Hem… reprenons.


Je disais donc qu’on n’a pas fait deux pas dans le salon qu’on sent tout de suite que le mot d’ordre est « éco-responsabilité ». Il faut du fabriqué en France, certes, mais aussi du « moins de plastique », « moins de sucres », « sans huile de palme », « 100 % naturel » et autres « confectionné dans le coin ».


Ca, c’est ce qui est écrit en gros, en gras, avec des néons qui clignotent, mais il faut bien sûr assez vite faire le distinguo entre le « tout français artisanal » (avec des matières premières locales et des ouvriers locaux) et le « on a cousu l’étiquette en France… mais tout le reste vient de l’autre bout de la planète » (la mousse au chocolat en cornet que j’ai mangé était certes, très bonne et torréfiée en France, mais Madagascar, j’ai pas souvenir que c’était français… ni le Venezuela, ni l’Equateur, ni tous les autres pays d’où venaient les fèves de cacao).


(On applaudira au passage l’un des 2 points restauration qui propose des pauses gourmandes à coup de soda et pâtisseries à l’américaine… Ils ont tout compris, les gars. ^^; )


Mais sinon, qu’est-ce qu’on y trouve ?


Eh bien, concrètement, de tout.


Le salon couvre à peu près tous les aspects de la vie quotidienne.


Vous pouvez vous habiller de la tête aux pieds, avec un gros combat autour de la chaussette française (mais pas à moins de 10 euros la paire). Vous pourrez y trouver des fabricants de chaussures (certaines à base de produits recyclés), de pantalons (jean et autres), de chemises, de pulls, de sweat-shirts, de t-shirts, de sous-vêtements et de nœuds-papillons. On va même jusqu’aux gants, aux bonnets, aux lunettes en coquillage mais aussi aux raquettes pour la neige et aux skis (si, si !).  





Au passage, vous avez aussi de la maroquinerie pure tissu, pure cuir ou pure les deux mélangés. XD


A côté de ça, vous avez bien sûr tout ce qui est cosmétique et autres produits de beauté (grosse baston autour de la savonnette la plus nature possible !). C’est clairement là que vous aurez le plus d’étiquettes « 100% bio/naturel/zéro déchets/végan/etc. ».


Vous noterez que même le prospectus de la brosse à dent est recyclé/able



Associés à ça, vous trouverez également pas mal d’articles pour limiter sa production de déchets : cotons démaquillants, essuie-tout, mouchoirs ; mais aussi couvre-plats en tissu et film alimentaire en cire d’abeille pour remplacer la cellophane.


De l'essuie-tout...

… et des carrés à démaquiller !




























Et pour les filles seulement, vous aurez même la possibilité de remplacer vos serviettes et autres protège-slips par des versions en tissu.

Y'a des "cup" et des mouchoirs sur l'envers 
(et autres joyeusetés. :D)

Ensuite, on trouve également tout ce qu’il faut pour aménager son chez soi à la sauce gauloise, tant en linges de maison (y’avait des oreillers en veux-tu, en voilà !) qu’en ustensiles de cuisine. Plus un stand spécial électroménager avec Brandt, Sauter et De Dietrich (très pratique à ramener en métro). Ainsi qu’un peu de déco avec des étagères, des lampes avec des abat-jour en bois et des sapins… en bois (là, j’avoue, faut les voir pour comprendre la subtilité du machin. Perso, j’ai pas trop saisi l’utilité ni la « beauté » du bazar…).





















Même nos amis les bêtes ont le droit à quelques stands perdus au milieu de tous les autres. Vous pourrez même goûter de la pâté pour chat mitonnée « comme à la maison » si vous le souhaitez. Les gens avaient l’air dégoûté d’avance alors que ça ressemblait fortement à la terrine de canard vendu trois mètres plus loin. :D


Faites pas gaffe à la boîte ronde, 
c'est de l'imperméabilisant Made in LPO


Et puisqu’on est à parler de terrine, il y a bien sûr une grande partie du salon occupée par la bouffe. Y’a de tout et pour tout le monde. Pour les carnivores, y’a de la charcuterie, de la terrine et même des côtes de bœuf.


Qui c'est qui va se régaler ? 

Mais y’a aussi des pâtes, du fromage, des gâteaux, du chocolat pour ceux qui n’ont pas renoncé à tout ce qui était comestible. Et puis y’a des graines pour les derniers. :D

















Ou de la pâte à tartiner. Ca, c’est la troisième guéguerre du salon : qui fera la meilleure pâte à tartiner chocolatée garantie sans huile de palme ?


Prends-toi ça dans la tronche N*tella !

Et, là où on sent bien qu’on est en France et que manger reste notre activité la plus importante de la journée, y’a même de la bouffe sur les étals qui ne sont pas versés dans le domaine (faut bien appâter le chaland, surtout qu’il y a facilement 1h de queue aux deux points restauration à disposition, même à 15h30 passées). De manière générale, vous ne pourrez pas mourir de faim dans le salon. 


Y'a même du boire, en plus du manger !


Attention cependant à ce qui est écrit en grand et en fluo. Pensez à bien regarder les étiquettes de composition car vous pourrez avoir quelques surprises. Certains produits sont très bons, vendus comme « confectionnés en France depuis 1856 », mais quand on soulève la boîte, on se rend compte que la recette n’a plus grand-chose d’artisanale et que ça fleure bon l’industriel sur-emballé.


100% glucose, maltose, dextrose, fructose… bref, 100% sucre !



En tournant bien entre les rayons, vous pourrez même tomber sur le stand de plantes du salon. Perso, j’en ai profité pour racheter une plante que j’aime beaucoup et dont je n’avais pu profiter que quelques semaines (avant que ses baby-sitters ne la laissent se dessécher en plein cagnard).


Belle bête, hein ?

J'aime bien les contrastes. :)




























Et pour ramener tout ça, vous pourrez repartir en voiture hybride Made in Chi… Jap… France.





PS : pour les parents qui voudraient y aller avec leur marmaille, il y a de fortes chances que vos charmants bambins hurlent à gorge déployée au bout d’une heure parce qu’il n’y a clairement rien pour eux (enfin, si, y’a du textile, de l’alimentaire et même des jeux pour eux, mais ils ne pourront rien toucher). Donc, non seulement, ils vont se faire piétiner parce qu’il y a beaucoup de monde, mais en plus, ils vont détruire les tympans de tout le monde (les vôtres avec). Laissez-les chez leurs grands-parents ou allez voir Mickey, ils s’ennuieront moins (et ça fera de la place pour les autres).






Et, conseil important, venez dès le matin (parce que à 15h, la queue pour entrer arrive au milieu du parc des expositions).


Pour finir, détail qui a son importance (surtout pour ceux qui ont des oursins dans les poches), l’entrée est gratuite ! :D



Voilà !


Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée (j'ai un gratin dauphinois qui m'attend). o/