Ca y est ! Il est arrivé tout frais, tout chaud, dans ma boîte aux lettres hier. L'accouchement a été quelque peu chaotique avec une longue période sans la moindre inspiration (tant pour l'écriture que pour le dessin) mais, c'est bon, il est là.
Je parle bien sûr du tome 2 des aventures de Yahël et Leviah, deux de mes personnages originaux. Le tome 1 était sorti l'année dernière en septembre, celui-ci arrive en décembre (trop tard pour Noël mais ce n'est pas grave, le principal étant qu'il soit là).
Pour ceux qui seraient totalement perdus à la lecture de ces quelques lignes, sachez que j'ai créé, il y a quelques années de cela - majoritairement encouragée par la sortie des films de Peter Jackson adaptant l'univers de Tolkien et par la lecture des tomes d'Eragon -, tout plein de personnages inspirés de la Fantasy. Il y a d'abord eu des Elfes - les plus éloignés possibles des si beaux spécimens de la Terre du Milieu - puis des loups. Ensuite, sont venus se greffer d'autres peuples, créés depuis de longue date mais depuis lors abandonnés au placard ou fraîchement apparus dans mon imagination fertile.
De fil en aiguille, ces êtres épars ont fini par se lier les uns aux autres jusqu'à permettre la naissance d'un monde à part entière, avec ses lois, ses créatures, ses légendes et ses héros. En l'occurrence, pour les derniers, il s'agit de Yahël - un jeune Elfe aventureux et naïf - et sa compagne de route, Leviah - une louve turbulente et brute de décoffrage. Poussé par son désir de devenir Guerrier Loup, Yahël va découvrir que les Grandes Terres ne sont pas une paisible forêt où les Elfes sont accueillis à bras ouverts, d'autant plus lorsqu'ils sont accompagnés d'un loup.
Les premiers mois de la vie commune des deux compagnons sont racontés dans le tome 1 que vous pourrez trouver ici >> http://www.lulu.com/shop/nicodemuslily/guerrier-loup/paperback/product-21952588.html
Et, bande de veinards, à l'occasion de la sortie du tome 2, il y a une remise de 15% sur le prix initiale.
En ce qui concerne ce dernier, voici déjà un aperçu de la photo de couverture :
Et puis, soyons fous, voici aussi le lien pour vous le procurez >> http://www.lulu.com/shop/nicodemuslily/guerrier-loup-tome-2-lapprenti/paperback/product-21952622.html
Bonne lecture à toutes et à tous ! ^___^
dimanche 21 décembre 2014
vendredi 12 décembre 2014
Raconte-moi... les pépites du soleil levant (tome 1)
Pour celles et ceux qui n’auraient pas
suivi les derniers épisodes, le prochain pavé sera destiné aux gens qui pensent
que les mangas et les animés (dessins-animés nippons) sont exclusivement
réservés aux enfants en mal de cerveau. Que le propos qu’ils développent est
sans intérêt, plat et sans profondeur. Qui sont persuadés que tous les
personnages ont de petite bouche, pas de nez mais des yeux qui leur bouffent la
moitié du visage. Mais ce texte s’adresse également aux amateurs du genre qui
seraient à la recherche d’une petite pépite à s’offrir pour Noël.
Avant toute chose, il est bon
d’apporter quelques précisions (enfin, celles que je connais) concernant
l’univers du manga. Tout d’abord, sachez que – finalement, comme pour la
bande-dessinée –, il existe plusieurs types de manga, et notamment de style
scénaristique, en fonction du public cible. Pour être plus claire, je vais
aborder les quatre grands genres de manga : les shojo, shonen, seinen et
hentai.
Les shojo (ex. : Fruit basket)
sont principalement destinés aux jeunes filles. Le héros est souvent une
adolescente d’apparence ordinaire, qui va se retrouver confrontée à des
situations extraordinaires qui l’amèneront à trouver le prince charmant. Il
n’est pas rare qu’elle ait même plusieurs prétendants sur la liste (Vampire
Knight) ou qu’elle soit courtisée par un alors qu’elle bave sur un autre (Sakura,
chasseuse de cartes). Si je devais le rapprocher à la littérature
occidentale, on serait dans le roman à l’eau de rose. Je ne peux
malheureusement pas vous en dire beaucoup plus puisqu’il ne s’agit pas du tout
du style que j’affectionne.
Le shonen (ex. : Dragon Ball)
est principalement destiné aux jeunes garçons. Le héros est à l’image de ses
lecteurs, jeune et avec du poil aux pattes (la plupart du temps car, si on
poursuit sur l’exemple de Dragon Ball, Son Goku est un gamin au début du manga
mais devient adulte dans la deuxième partie, Dragon Ball Z). En apparence
faiblard, il va se retrouver à affronter des ennemis de plus en plus forts à
mesure que ses compétences se développent ; soit parce qu’il a un rêve
précieux à ses yeux et pour lequel il est prêt à tout (dans Naruto, le
héros éponyme a pour objectif de devenir Hokage (chef de son village, en
français dans le texte)), soit parce qu’il est malgré lui mêlé à une histoire
dont il se serait bien passé et qu’il n’aime pas qu’on fasse du mal à ses
proches (dans Bleach, Ichigo acquiert des pouvoirs singuliers en
cherchant à protéger ses sœurs cadettes).
Au delà de ce schéma typique du genre
(le héros qui affronte des épreuves de plus en plus difficiles), le shonen
possède une autre caractéristique : celle de ne jamais développer les
sentiments amoureux de ses personnages. Dans Dragon Ball Z (surtout), Son Goku
est marié à Chichi et est même le père de ses deux enfants, mais le lecteur
n’assiste ni au mariage, ni aux naissances, ni à aucun geste affectueux de l’un
des parents envers l’autre. Et il en est de même pour les autres couples de la
série : Vegeta/Bulma et Krilin/C-18 (quoique, pour ce dernier, on comprend
que Krilin a un faible pour la donzelle). Le phénomène est encore plus
impressionnant sur Olive & Tom (Captain Tsubasa en japonais)
où le héros est poursuivi par une fan du début à la fin du manga sans que
celui-ci ne semble réellement la remarquer (même pas sûre qu’il lui adresse la
parole à un moment) jusqu’à l’événement final qui risque d’en laisser plus d’un
sur le postérieur. A contrario, les connaisseurs de la série animée seraient
surpris de découvrir qu’il y a pas mal d’à-côtés dans la version manga avec de
nombreux couples qui fleurissent à droite et à gauche.
En bref, si je devais faire un
parallèle avec des œuvres de l’Ancien Monde connues, Le seigneur des anneaux
serait un shonen (une quête initiatique, des ennemis de plus en plus forts et
un niveau quasiment zéro de romance).
Le seinen est clairement destiné aux
adultes (ex : Berserk). Si on retrouve le schéma du shonen à la
base, il faut y ajouter un degré de violence, physique et psychologique,
nettement supérieur ainsi qu’une libre apparition de scènes de fesses (pas
toujours présentes, ceci étant).
Et enfin, le hentai (si ce style existe
réellement) est également destiné aux adultes. Et aux adultes seulement. En
effet, le hentai, c’est de la littérature érotique et pornographique (oui, les
deux à la fois, ça dépend des œuvres). Et là dedans, il y en a à peu près pour
tous les goûts avec des couples du même âge, d’âge différent, hétéro, gay
(yaoi), lesbien (yuri), sm, etc. Bref, de tout. Les seuls exemples que je
pourrais vous citer pour les avoir feuilletés, ce sont : Teacher’s pet
(le chouchou du prof en français), une histoire de manipulation perverse entre
un élève et sa professeure ; et Le jeu du chat et de la souris, qui
relate l’histoire d’un homme à femmes qui se découvre des sentiments pour un
ancien camarade de classe (c’est du yaoi donc). Sachez-le, c’est du hentai très
soft (les parties stratégiques sont dissimulées).
J’aurais aimé vous citer des exemples
dans tous les genres mais mon intérêt étant essentiellement tourné vers le
shonen et le seinen, vous devrez vous en contenter. Ceci étant dit Fruits
Basket est un shojo très sympathique, avec quelques longueurs au milieu et
une fin guimauvesque, mais qui a l’avantage de ne pas être trop long (23 tomes)
et de tenir à peu près la route.
Si je devais n’évoquer qu’un seul
shonen, ce serait Full Metal Alchemist. Une série, finie, en 27 tomes,
dont le scénario tient le cap du début à la fin (c’est important de le souligner
car il n’est pas rare que des séries s’enfoncent dans le n’importe quoi à
mesure que le chiffre sur leur jaquette s’agrandit : Bleach, Naruto, Saint
Seiya : the lost canvas, One Piece, etc.).
27 tomes, donc, qui valent le
coup de trôner dans votre bibliothèque. L’histoire est celle-ci : Edward
et Alfonse Elric sont deux frères vivant dans un monde où l’alchimie produit
des miracles à condition d’en payer le prix. En effet, le principe de l’échange
équivalent domine chaque transformation accomplie en n’importe quel endroit de
cet univers : on ne peut pas créer un objet sans avoir donné quelque chose
de composition identique en retour. Seul le possesseur de la pierre
philosophale peut échapper à cette loi qui n’est pas sans conséquence, comme l’on
amèrement constaté les deux frères en question. Et c’est cette pierre, pourtant
légendaire même dans ce monde, qui a lancé ce duo sur les routes.
Vous
l’aurez compris, il y est question de chimie et d’alchimie, mais aussi de
politique, de guerre, d’éthique scientifique, d’amitié, d’amour (un peu, c’est
un shonen), de famille, de vengeance, de repentance, etc. Le tout étant assez
correctement équilibré pour que l’on dévore les tomes jusqu’au dernier point de
la dernière bulle de la dernière case. Le texte regorge d’humour et d’instants
forts en émotion, positives comme négatives, avec des personnages très
fouillés. Le dessin est suffisamment clair et précis pour qu’il soit impossible
de confondre untel avec bidule.
Deux séries animées ont été faites sur
le manga : Full Metal Alchemist et Full Metal Alchemist :
Brotherhood. La première a été faite alors que le manga était encore en
cours de publication. Bien sûr, la réalisation des épisodes étant plus rapide
que le rythme de parution de l’œuvre originale fait que la série finit par
dévier sur son propre chemin jusqu’à aboutir sur un final qui met un gros pied
à l’étrier au film sorti ensuite. L’animation est excellente, la VF vaut autant le coup que la VO (dont la voix d’Edward
pourrait en perturber plus d’un) et la
BO est géniale. La seconde a été faite une fois le manga
terminé (ou très proche de la fin) donc elle est censée suivre sa trame de bout
en bout. Le début est une version condensée de la première série. Pour le
reste, ne l’ayant pas vue, je ne peux vous en dire plus.
Pour les seinen, je vais avoir un peu
de mal à n’en citer qu’un seul. Je commencerais donc par le plus ancien (enfin,
celui que je connais depuis le plus longtemps) : Jackals.
Attention, c’est du sanglant !
Le héros, Alligator Nichols, est un
chasseur de primes qui tire son surnom de l’arme qu’il porte dans son
dos : une gigantesque lame à double tranchant qui reproduit les mêmes
dégâts qu’une mâchoire de saurien (je vous laisse imaginer le bain de sang).
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’il décapite un
type venu lui marcher sur les pompes et faisant partie d’un des deux gangs de
la ville. En effet, Cicéro City est littéralement coupée en deux : d’un
côté, les quartiers sous le contrôle du gang Gabriella et de l’autre, ceux sous le
joug de Tennouren. Bien sûr, les deux clans ont pour objectif de faire main basse sur
la ville entière, chacun possédant une armée de tueurs d’élite aux techniques
toutes plus sanglantes les unes que les autres. De fait, Nichols ayant abattu
un homme de Gabriella, il est immédiatement la cible de celui-ci et se retrouve mêlé à
l’embrouille.
Un trait vif, énergique et tout en force – réaliste –, très
éloigné de ce que l’on peut croiser dans l’univers du manga (il est même
relativement proche de ce que l’on peut rencontrer dans une BD européenne). La
fin est un peu précipitée mais ça a le mérite d’en faire une série courte (7
tomes) et déjà finie. Et pour les amateurs, c’est plein de beaux gosses avec de
belles tablettes de choco.
Dans un autre genre, un peu moins
sanguinolent (mais sans quelques litres de sang giclant au visage du lecteur),
il y a Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Bretteur de génie, Mamoru est
un aveugle au tempérament de chien, agissant pour le compte d’une organisation
secrète qui rend justice pour toutes celles et ceux qui n’ont pas eu gain de
cause via des méthodes légales. Grâce à un ingénieux système, le héros est
capable de voir les formes de son environnement sans en percevoir cependant les
détails (par ex : il voit le contour des gens mais pas leur visage).
Alors
qu’il marche dans la rue pour tester ses nouvelles lunettes haute-technologie,
il est arrêté dans son mouvement par une jeune adolescente qui le supplie de la
protéger. D’abord indifférent au sort de cette dernière, il prend finalement sa
défense quand il réalise que les yakusas du coin en ont effectivement après
elle. A coup de canne blanche bien placée, il défait ses adversaires et peut
interroger la demoiselle en détresse pour lui demander ce qui intéresse tant
les malfrats chez elle. Cette dernière lui dévoile alors qu’elle a le don de
prescience. Menacée par la mafia, elle a accepté de les suivre afin qu’elle
n’élimine pas ses parents. Mais, en apercevant Mamoru dans la rue, elle a vu
qu’il était l’homme à même de la protéger… jusqu’à ce que la mort les sépare.
Un style graphique hyper réaliste, très loin de la patte habituelle des
mangaka, des adversaires aux techniques toujours plus innovantes, bluffantes
mais tellement bien expliquées qu’on est prêt à y croire. Les personnages
traînent généralement derrière eux un passé douloureux (enfants soldats,
victime de viol, perte d’un être cher (sœur, enfant, mentor, etc.)…) et les
intrigues sont suffisamment tortueuses pour que l’on sorte du shonen pur.
Pour ceux qui n’ont pas beaucoup
d’étagères mais qui aiment avoir de la bonne lecture dessus, je vous conseille Dudes
Hunt. En deux tomes. Il y est question d’un jeune hacker qui, pour s’être
fait pincer par la police, est condamné à traquer ses semblables pour elle. Sa
vie monotone est un jour troublée par l’arrivée d’un jeu basé sur la
géolocalisation. Un jeu qui consiste à trouver les possesseurs de portable
similaire au sien et à leur subtiliser le téléphone en question. Une chasse à
l’homme à l’échelle de la ville dans laquelle le héros plonge tête baissée,
grisé par l’adrénaline. La fin est excellente.
Un autre exemple, à mi-chemin entre le
shonen et le seinen : Death Note. Au dessus de nos têtes se trouve
le royaume des dieux de la mort, les shinigamis. L’un d’eux, Ryuk, s’ennuie
ferme à côté de ses camarades qui passent leur temps à jouer aux osselets.
Grand échalas sombre, aux bras interminables et à la face livide
perpétuellement étonnée, il a l’idée de laisser tomber sur Terre son Death
Note, un cahier dans lequel il inscrit le nom de ses futures victimes. L’objet
est rapidement remarqué par un étudiant dont le QI surélevé rend ses cours plus
que barbant, Light Yagami. Fils d’un commissaire de bonne réputation, il a
l’apparence du gendre idéal mais une furieuse envie de tout envoyer valser
gronde en lui. Aussi, lorsqu’il tombe sur ce « cahier de la mort »
et, surtout, lorsqu’il réalise qu’il fonctionne réellement, il décide de
débarrasser la Terre
de la vermine en vidant les prisons de ses occupants. Cependant, malgré toutes
les précautions qu’il prend pour ne pas trop éveiller l’attention de la police,
toutes ces morts soudaines finissent par attirer l'œil des forces de
l’ordre. Forces qui n’apprécient pas beaucoup que quelqu’un rende la justice
dans son coin sans demander leur avis. Ils font alors appellent à un petit
génie un peu loufoque, L (oui, il s’appelle par une lettre. Ca peut surprendre
mais ça va avoir son importance). S’engage ainsi un bras de fer de cerveaux à
plus ou moins longue distance entre les deux individus, régi notamment par
toutes les règles affiliées au Death Note (comme le fait qu’on ne peut tuer
qu’une personne dont on connaît le véritable nom et prénom).
Le décor étant
posé, sachez que si vous n’avez pas les neurones correctement branchés, vous
allez avoir du mal à suivre les raisonnements plus qu’alambiqués des deux
zigotos. C’est d’ailleurs pour ça que ce manga n’est clairement pas pour les
gosses (en tout cas, si votre marmot de 5 ans suit à la perfection les détours
mentaux de ces deux là, c’est que vous avez Einstein à la maison). La seconde
partie est un cran en dessous de la première mais mérite le coup d’œil. Et puis
le style graphique n’est franchement pas dégueu. Le seul point
« noir » serait l’attitude froide et sans pitié du personnage
principal, bien loin du héros habituel.
Une série animée existe, excellente,
mais prenez-vous un petit frichti en la regardant : L passe son temps à
boulotter des sucreries.
Et
puisqu’on parle d’animés, enchaînons avec quelques séries qui valent le coup
d’œil. Il en existe des flopées, pour tous les genres, de tous les styles, plus
ou moins barrées ; mais je me contenterais de quatre d’entre elles… dans
le prochain blabla puisque celui-ci est déjà bien assez long comme ça. :D
vendredi 5 décembre 2014
Raconte-moi... la dure loi de la mode 2
Il n'y a rien de pire que de sentir l'eau glacée couler le long de son dos... (c'est marrant que le fond du dessin apparaisse si sombre alors qu'il apparaît blanc au moment du scannage. ^^; )
Inscription à :
Articles (Atom)