mardi 14 janvier 2014

Raconte-moi... La Reine des Neiges


La Reine des Neiges ou, comment partir d’un concept topissime pour aboutir sur une bouse moisie depuis trois générations (au moins).

Que ceux qui ont aimé ce film ne lisent pas la suite : trop de tension, c’est mauvais pour la santé. Personnellement, ce dessin animé a été une immense déception. Vraiment. Pire que Les mondes de Ralph, c’est dire. J’aimais cette idée du pouvoir incontrôlable, de cette reine qui, pour préserver son royaume, préfère se mettre au ban de la société ; de cette sœur qui va tout faire pour la ramener auprès des siens. Et puis l’affiche donnait vraiment l’impression d’un film féerique : tellement beau – autant d’un point de vue narratif que technique – que vous êtes transportés dans ce monde sans vous en rendre compte. Mais non…

Un résumé s’impose (si, si, c’est comme ça !).

Tout commence… par une chanson. Et là, je m’arrête tout de suite parce que c’est là, un des gros points noirs de ce film, qui vous sort totalement de l’univers et fait surgir des pulsions meurtrières difficiles à réprimer. Ca chante tout le temps ! Et quand je dis, tout le temps, c’est vraiment, tout le temps. J’ai compté – d’après mes souvenirs vite effacés (réflexe de survie) – il y a au moins dix chansons. DIX ! Le film fait cent-huit minutes, ça fait une chanson toutes les dix minutes (huit secondes si on veut être précis). C’est trop ! Beaucoup trop monsieur Lasseter !

Encore, si elles étaient bien, je ne dirais rien. Mais elles sont niaises au possible, sans intérêt, plates et souvent, ce sont des redites des précédentes. Le cocktail totalement imbuvable qui vous donne une furieuse envie de prendre vos jambes à votre cou et de sortir de la salle de cinéma en hurlant. Ou de vomir sur le siège de votre voisin de devant. Au choix. Bref, une très mauvaise idée de la part des réalisateurs : Chris Buck et Jennifer Lee. D’ailleurs, j’ai pu remarquer au générique que l’équipe directrice était très féminine et, comment dire, ça se voit : c’est un film esthétiquement très beau (avec plein de jolies couleurs, de belles formes, des paillettes et cie) mais les paroles des chansons sont absolument navrantes (on verrait presque les petits cœurs et les pâquerettes qui courent sur les partitions). Alors, attention, je ne dis pas que les filles ont un sens de l’esthétisme irréprochable et une cervelle branchée en mode « Prince charmant » en permanence. Personnellement, ce serait plutôt l’inverse. Mais, de manière générale, ce film est pour les filles. Petites filles. Pas les adultes, ni celles au-dessus du dix ans.

J’en veux pour preuve la présence d’une gamine d’à peu près cet âge-là dans la salle et d’un môme de quatre ou cinq ans. Eh bien, aucun ne s’est marré, aucun n’a été transporté par les chansons, aucun n’a exprimé la moindre émotion. Des statues de glace. Pour un film qui s’appelle Frozen en anglais, ça tombe plutôt bien, même si ce n’est pas le but recherché d’un Disney.

Bon, je devais faire un résumé et je vais donc m’y atteler (en incluant les chansons, pour que vous vous rendiez compte de la torture que ça a été).

Tout commence donc sur une scène qui m’a furieusement fait penser à Dumbo. On voit des hommes effectuant un travail de forçat (ils creusent dans la glace pour en récupérer des pains qu’ils vendront ensuite) au lever du jour. Et bien sûr, ils chantent. Un chant assez incompréhensible d’ailleurs, j’ai dû saisir deux mots à peine. Bref, ils creusent. Et parmi eux, se trouve un petit gamin, blond, accompagné d’un renne, qui essaie de faire le même boulot que les grands. Précision : l’enfant n’appartient à aucun des hommes qui percent la glace. D’ailleurs, à la fin de la journée, quand le moutard réussit enfin à soulever son bloc hors de l’eau pour le mettre sur son traîneau, tous les hommes se sont déjà barrés sans se soucier de le laisser en galère, tout seul, en pleine nuit (oui, parce que le môme, ça lui a pris la journée pour récupérer un pain de glace… normal, c’est un gosse). Mais ce n’est pas grave, c’est qu’un gamin après tout. Et puis il est à personne, donc on s’en fout.

Tout de suite après ça, on part dans une des chambres d’un immense palais où, une petite rouquine vient embêter sa grande sœur, aux cheveux blancs, en plein milieu de la nuit. La cadette a envie d’un bonhomme de neige – CHANSON (courte ceci-dit, c’est une chansonnette à la Raiponce, mais en beaucoup moins bien). Elsa, puisque tel est le nom de l’aînée, se lève et entraîne Anna, la plus jeune donc, dans la salle de bal où elle montre alors l’étendue de ses pouvoirs. En effet, Elsa a la capacité de créer de la neige et de la glace, et d’en faire ce qu’elle veut : un bonhomme de neige (qu’elle appelle Olaf et qui aime les câlins), une patinoire, un toboggan, une chaise à bascule, un tractopelle… ce qu’elle veut. Sauf que voilà, alors qu’Anna s’amuse à courir d’un monticule de neige à l’autre – monticules que sa sœur créé au fur et à mesure des déplacements de la cadette –, elle accélère la cadence et fait perdre le contrôle de son pouvoir à Elsa, qui la touche à la tête. Anna s’écroule, inerte, et sa sœur, paniquée, gèle la moitié du château, sortant ainsi les parents de leur lit… où ils étaient tout vêtus de leurs habits de cérémonie (à moins qu’ils aient des pyjamas super classes).

Afin de sauver Anna, qui est toute congelée et qui a déjà une mèche de cheveux qui s’est éclaircie, les parents conduisent les deux enfants chez les Trolls. Alors, les Trolls, ce sont des blocs de pierre avec des grandes oreilles, mais sans bras ni jambe, et qui ont absolument tous la même tête. Globalement, les animateurs ont fait du copier-coller, en rajoutant juste quelques brins d’herbe par-ci et de la mousse par-là pour faire genre : « C’est pas tous les mêmes ». Donc, grand-papy Troll parvient à soigner la gamine parce qu’elle est touchée à la tête et que donc, il peut modifier ses souvenirs pour que toute trace de magie ait disparu de sa mémoire. Par contre, si ça avait été le cœur, il n’aurait rien pu faire. Et tout ça, sous le regard du gamin au pain de glace qui a suivi le traîneau du roi et de la reine, et qui se fait adopter en trois secondes par une madame Troll. D’ailleurs, c’est présenté comme une blague de la part de cette dernière et de fait, j’ai eu l’impression qu’elle ne le pensait pas vraiment. Mais en fait, si. On l’apprend plus tard : il a réellement été adopté par les Trolls. Ok. Soit.

A partir de là, les parents des deux sœurs font pressing sur Elsa pour qu’elle n’utilise plus ses pouvoirs en public, qu’elle les cache, même aux yeux d’Anna, car les Trolls lui ont prédit qu’ils se renforceraient et qu’ils deviendraient dangereux, pour elle comme pour ceux qui l’entourent. A partir de là, les deux frangines grandissent l’une à l’écart de l’autre : l’aînée enfermée dans sa chambre, terrorisée à l’idée de faire du mal à quelqu’un (sa chambre vidée de tout meuble à part son lit, parce qu’en toute logique, la gamine qui n’a rien demandé à personne, qui est née avec ces pouvoirs, ne mérite plus d’avoir des jouets et des posters de chevaux accrochés aux murs...) ; et la cadette, libre de ses mouvements mais rôdant en permanence près de la chambre de son aînée dont elle ne comprend pas l’attitude (parce qu’on ne lui a rien dit, bien sûr). CHANSON (reprise de la précédente) ! Et on avance comme ça, jusqu’à l’adolescence, la disparition des parents dans un naufrage et le jour du couronnement de la reine Elsa, que personne n’a jamais vue puisque le couple royal avait décidé de fermer les portes au public. CHANSON ! Des citoyens impatients de découvrir leur reine, sa sœur, le château (enfin, je crois. Là, j’ai un doute. Mon cerveau s’était déjà mis en mode pause).

Réveil d’Anna, pressée de sortir enfin du palais, de parler avec des gens et de revoir sa sœur, enfin. CHANSON ! Où elle s’imagine déjà au bal, rencontrant son prince charmant. Bref, elle est toute guillerette pendant que sa sœur angoisse à mort à l’idée de sortir en public parce que, dès qu’elle touche un truc, du givre se dépose immédiatement dessus (d’où le fait qu’elle porte des gants – parce que les gants, c’est bien connu, ça gèle pas). De fait, dès qu’elle s’empare, devant toute une assemblée de curieux qu’elle n’a jamais vus ni d’Eve ni d’Adam, des attributs royaux, sans ses gants (parce que c’est le protocole), bah ça givre. Hé ! Forcément. Stressée comme elle est, ça ne pouvait que se terminer comme ça. Mais elle repose le tout vite fait, personne n’a rien vu, la cérémonie est finie, tout le monde dans la salle de bal !

Là, on fait la connaissance d’un possible méchant : un petit vieux avec un toupet, qui a des accords commerciaux avec la ville des deux sœurs (première fois qu’on parle de fric dans un Disney, vous noterez ! Et quand je dis « fric », je parle bien d’échanges monétaires). Mais en fait, c’est pas lui. Il est juste là pour la galerie et pour apporter un élément comique qui ne l’est pas. Surtout que bon, y’a plus important : les retrouvailles d’Anna et Elsa. Un peu gênées au début, elles redeviennent assez vite complices alors que ça fait dix ans qu’elles ne se sont pas vues. Puis elles se brouillent une minute plus tard, je ne sais même plus pourquoi et du coup, Elsa décide de prendre l’air. CHANSON (au conditionnel encore une fois) ! Puis elle percute littéralement son prince charmant : Hans de je-ne-sais-plus-quoi des huit îles (ou quelque chose comme ça). CHANSON ! C’est le coup de foudre, les papillons dans le ventre, les cœurs dans les yeux, Anna veut l’épouser sur le champ. Oui, ils se connaissent depuis deux minutes, mais ils veulent se marier… Oui. Tout à fait.

Du coup, Anna va demander la bénédiction d’Elsa qui refuse tout net (bien, y’en a au moins une dans la famille qui a un cerveau). Anna s’énerve, lui pique son gant et lui demande pourquoi elle s’enferme à ce point dans sa solitude. Elsa, poussée à bout, panique et fait étalage de ses pouvoirs en créant une barrière de piques de glace. Effrayée, elle s’enfuit du palais, traverse le fjord en courant (en gelant l’eau sous ses pieds) et s’enfonce dans la montagne sans se rendre compte qu’elle a plongé toute la ville dans l’hiver. CHANSON ! Elsa est enfin seule, perchée sur son pic à 2 000 mètres d’altitude. Elle est libre de produire des escaliers de glace et tout un château sans que personne ne vienne la traiter de monstre. Youpi ! C’est la fête ! Ca va. Pas traumatisée pour deux sous à l’idée de se geler les meules toute sa vie, sans avoir personne à qui parler (ni chambre à coucher, ni cuisine, ni toilettes ; le palais n’étant qu’une suite de paliers et d’escaliers vides).

Mais Anna n’est pas d’accord. Elle veut ramener sa sœur. Elle confie donc le royaume au gars qu’elle connaît depuis une heure environ et part à cheval dans la montagne. Trente secondes après, elle perd son destrier, finit les fesses dans l’eau, marche avec une robe gelée jusqu’à une cabane qui vend des produits locaux et qui fait sauna. Sauf que, c’est ballot, mais c’est l’été normalement. Du coup, niveau articles de montagne, y’a que dalle (une paire de bottes et un foulard). Et puis le sauna est occupé par une famille nombreuse de suédois. Et c’est là que le gamin au renne débarque – gamin devenu adulte, œuf course – couvert de neige jusqu’aux sourcils et qui n’a pas un sou en poche mais qui veut des carottes, une corde et un piolet. Là, il refuse de payer la somme demandée et se fait jeter hors du magasin, le nez dans la neige. Il rejoint donc son animal, Sven, et va s’enfermer dans la grange que le propriétaire du magasin lui a aimablement loué (pourquoi, alors qu’il venait d’être traité de voleur ? Son jour de bonté sûrement). CHANSON !

Et apparition d’Anna dans la grange, avec des fringues (robe, bonnet, cape, gants) qu’elle a sorti d’on ne sait où et qui exige que l’homme qu’elle ne connaît pas l’accompagne dans la montagne pour trouver sa sœur. Son argument ultime : elle a acheté les carottes pour Sven. Banco ! Les deux font affaire et partent donc en pleine nuit, parce que c’est la petite dame qui le veut (ils dorment jamais dans les Disney. Dormir, c’est pour les faibles !). En route, Anna fait un résumé de la situation à Kristoff, en citant notamment le fait qu’elle a voulu épouser le premier beau gosse qui lui a fait un sourire Colgate. Deuxième réaction sensée du film : Kristoff est outré et prend donc Anna pour une grosse débile (enfin, grosse… une filiforme débile on va dire). Mais les loups les coupent dans leur conversation et les voilà obligés de fuir la meute affamée (ils crèvent toujours la dalle les loups dans les Disney, au point d’attaquer tout et n’importe quoi).

Hop ! Crash du traîneau tout neuf, voilà la petite troupe à pied. Et qui est-ce qu’elle rencontre ? Olaf, le bonhomme de neige qui aime les câlins et qui est vivant juste parce qu’il fallait un compagnon stupide et parlant aux héros (parce que Sven est bête, mais il est muet, donc ça compte pas). CHANSON ! Celle du bonhomme de neige qui aime le soleil et rêve de voir l’été, les fleurs, les petites bêtes. Anna décide de ne rien lui dire tandis que Kristoff est outré bis. Brave garçon, il estime qu’il est important de spécifier qu’un bonhomme de neige ne peut survivre en été. Mais non, c’est tellement plus poétique de le laisser rêver ce petit là. Normal, encore une fois. 

Le quatuor continue son chemin jusqu’à ce qu’il parvienne au château d’Elsa. Anna demande aux autres de rester en dehors de leur discussion familiale et découvre l’intérieur du palais. Un intérieur à la fois superbe et très dénudé : pas de meuble, pas de tenture, pas de fenêtre, rien que des murs lisses et des sols bien cirés. CHANSON ! Globalement, Anna chante ce qu’elle aurait pu dire en parlant : qu’Elsa n’est pas un monstre mais que toute la ville est sous la glace à cause d’elle, et qu’elle doit donc faire quelque chose pour dégeler le bazar. L’aînée refuse et touche sa sœur en plein cœur. Mais celle-ci va bien (juste une petite douleur dans la poitrine, rien de grave docteur).

Et puis toute la clique est poussée dehors par le golem de neige créé par Elsa, qui finira quand même par les balancer du haut d’une falaise de trente mètres (le but premier étant juste de leur bloquer l’entrée et de les empêcher de revenir). Aucun souci pour l’atterrissage, il y a six mètres de poudreuse en-dessous (ce que Kristoff avait vu à travers le brouillard, parce que Kristoff, il a une vue laser, comme Superman). Bon, techniquement parlant, j’ignore si c’est plausible mais ça reste capillotracté pour moi.

Là, la douleur se réveille, une nouvelle mèche de cheveux blanchit, Kristoff décide d’emmener Anna voir sa famille, les Trolls. CHANSON ! Le tas de pierre est persuadé que leur fils adoptif leur ramène une fille qu’il veut épouser et font donc tout un foin de ses extraordinaires qualités. Ils en profitent même pour fabriquer des fringues immondes à base d’herbe et de mousse. Mais, la douleur augmentant, grand papy Troll arrive et annonce que la seule chose qui pourra la sauver, c’est un geste d’amour sincère. Ni une ni deux, Kristoff embarque Anna et file, ventre à terre, à dos de Sven, vers la ville où se trouve Hans le beau gosse, qui, après le retour du cheval d’Anna, est parti déloger Elsa de sa tour de glace. Ce qu’il réussit à faire, malgré le golem (et oué, il suffisait de lui passer entre les jambes et c’était bon !).

Anna est également de retour au château, où elle attend le baiser de son prince charmant qui la délivrera du mal qui menace de la transformer en statue de glace. Et là ! Badaboum ! Hans est en fait le méchant du film. Treizième de la fratrie des huit îles, il n’avait aucune chance d’accéder au trône. Mais, en épousant une des princesses d’Arendelle (c’est le nom de la ville), c’était tout bénéf. De fait, point de baiser, débrouille-toi avec ta malédiction. Elsa, quant à elle, est enfermée dans les cachots, les mains enchaînées pour ne plus faire de dégât (le métal, ça craint pas le froid, c’est bien connu aussi). Hans délaisse donc Anna et annonce, en pleurs, qu’ils ont quand même prononcé leurs vœux avant qu’elle ne succombe et que, si elle est morte, c’est la faute d’Elsa. Donc il faut l’exécuter, maintenant. Sauf qu’elle s’est échappée et a filé sur la glace, où elle déclenche une tempête de neige, effondrée d’avoir appris qu’elle avait causé la mort de sa sœur.

Tempête de glace vue par Kristoff qui déprime à fond (parce que finalement, il l’aimait bien la rouquine). Bref, il voit la tempête et son sixième sens l’avertit qu’il y a quelque chose de louche. Il redescend donc en ville et file sur la glace, à la suite d’Anna qui va un peu mieux depuis qu’Olaf est venu lui faire un feu de cheminée (et non, il n’a pas fondu devant l’âtre, même si j’aurais bien voulu. Juste pour apporter un peu d’émotion dans ce désert de glace… mais non. Chez Disney, on ne fait pas fondre les bonhommes de neige).

De fait, sur la glace, nous avons : Elsa, plus déprimée que jamais ; Anna, qui se tord de douleur et qui se gèle un peu plus à chaque pas ; Kristoff, qui cherche Anna ou Elsa, on ne sait plus trop ; et Hans, qui veut liquider la grande sœur. Hans retrouve Elsa ; Kristoff, Anna ; Anna, Elsa et Hans. Partagée entre survivre et sauver sa sœur, Anna décide finalement de s’interposer entre la lame d’Hans et la tête d’Elsa. Lame qui se brise sur les doigts gelés de la statue de glace qu’elle est devenue (et là, au climax du film, les lumières du ciné se sont rallumées, brisant l’instant qui aurait pu faire battre mon petit cœur… mais non). Elsa, bouleversée par ce qu’elle a fait, chouine sur les épaules de sa sœur jusqu’à ce que la malédiction se brise.

Et oué, un geste d’amour sincère, ce n’est pas nécessairement le baiser d’un prince. Ca peut aussi être le câlin d’une frangine. Anna dégèle donc, Elsa est folle de joie et retrouve le mode d’emploi pour décongeler Arendelle. Retour du printemps. CHANSON ! Kristoff et Anna sont ensemble, Elsa maîtrise parfaitement son pouvoir, Olaf est toujours en vie grâce à un petit nuage de froid juste pour lui, le vieux faux méchant botte les fesses d’Hans qui retourne dans ses îles. Tout va bien. FIN.
 

En conclusion : trop de chansons niaises, tue les chansons, le scénar (si y’en avait un), les personnages, l’humour (déjà qu’il est d’un niveau très faible)… le film en somme. La Reine des Neiges semble avoir été fait à la va-vite (genre : « Saperlotte ! C’est Noël, il faut qu’on ponde un truc pour les ch’tis n’enfants ! »), comme l’atteste le copier-coller trollesque et les chansons qui comblent les trous du scénario et la disparition du dialoguiste.

Ca nous fait donc un 1/20, pour les effets de glace qui sont fort jolis.
 
PS : ah bah tiens, je viens de lire que Jennifer Lee était la responsable des Mondes de Ralph, ceci explique donc cela. Je propose de lui retirer ses diplômes (si elle en a).
 
La Reine des Neiges©Disney/Hans C. Andersen 

lundi 13 janvier 2014

Raconte-moi... ta pub, madame !

Comme tout bon membre de l'espèce humaine, je pense à ma face de mouette avant celle des autres. Du coup, avant de déblatérer sur des sujets plus ou moins d'actualité, je vais d'abord parler de mes travaux.
 
Globalement, j'ai trois passions dans la vie (autres que dormir et manger) : le dessin, l'écriture et la photographie.
 
Pour le dessin, voici ma galerie DeviantArt : http://nicodemuslily.deviantart.com/
 
Et je vous conseille d'être inscrit là-bas si vous voulez voir quelque chose car la plupart des dessins n'est accessible que pour les membres (pourquoi ? Parce qu'ils concernent mon univers et que je n'aime pas les voleurs). C'est gratuit, ça prend trente secondes et vous n'êtes même pas obligés de poster quoi que ce soit sur votre galerie. Vous pouvez juste vous faire une galerie de favoris sans qu'un modérateur ne vienne vous tirer les oreilles (de toute façon, on est trouze millions sur ce site, donc personne ne verra rien).
 
Pour l'écriture, voici le lien vers un livre que j'ai écrit :
 
C'est de la Fantasy (parce que j'aime ça), avec son lot d'Elfes, de magie et de créatures plus ou moins fantastiques (ça dépend de la longueur des crocs). Dans ce premier tome, le lecteur suit les pérégrinations d'un jeune Elfe, Yahël, dont le désir le plus cher est de devenir Guerrier Loup. Et pour cela, il devra passer par quelques épreuves. La première étant : se voir attribuer un compagnon à quatre pattes. Et même ça, ce n'est pas gagné d'avance.
 
Pour ceux que la Fantasy barberait (ce que je peux concevoir), voici le lien vers ma page Fanfic-fr.net :
 
Ne soyez pas pressé. Le site est très lent à certaines heures. Comme le nom du site l'indique, il s'agit d'un site de fanfics. Qu'est-ce donc ? Ce sont des textes basés sur des œuvres déjà existantes. L'auteur dudit texte s'approprie l'univers, les personnages ou une certaine situation pour relater une histoire selon son propre point de vue (qui n'est pas toujours celui de tout le monde).
Personnellement, je ne me suis penchée que sur quelques univers : Harry Potter, Saint Seiya (ou Les chevaliers du Zodiaque, en français dans le texte), StargateDragon Ball ZLa vision d'Escaflowne et Les Tuniques Bleues. Vous y trouverez aussi deux textes originaux, dont un relié à l'histoire de Yahël.
(et oui, ce lien restera en jaune parce que Blogger refuse de changer sa couleur...) 
 
Et enfin, la photographie. C'est par ici :  
http://snapshot-lily.deviantart.com/
 
Nul besoin de se connecter cette fois-ci, tout est en accès libre (il y a une signature sur chaque photographie par contre). 

Je pense que vous avez désormais de quoi vous occuper lors des longues soirées d'hiver. N'hésitez pas à laisser des petits messages à droite et à gauche, ils seront toujours les bienvenus. ;)  

Parce qu'il faut une présentation...


Parce qu'il faut une présentation avant qu'on me dise : "mais de quoi t'est-ce que ça cause ?", en voici une.

Ce blog est avant tout un petit plaisir personnel donc, merci de respecter les opinions qui y seront présentées. Libre à vous d'avoir les vôtres, différentes des miennes, mais inutile de venir essayer de les changer (qui plus est de manière agressive). Surtout que ça a tendance à provoquer l'effet inverse (esprit contradictoire me voilà !).

Bref, après cette entame, qui peut vous paraître un peu brusque de prime abord (mais, mieux vaut prévenir que guérir), expliquons la raison de ce blog sur la toile.

Le but ici est d'exprimer mon opinion sur... plein de choses : film, dessin animé, jeu vidéo, livre. En conclusion, sur tout ce qui pourrait me passer sous les yeux et qui nécessiterait un avis de ma part (en tout cas, qui me donne suffisamment de matière pour écrire un article).

Et, attention, certains textes pourront s'avérer assez abrupts (pas de langage ordurier, loin de là, mais de grands coups de pied dans le fondement, oui). Principalement parce que, quand je n'aime pas, je ne prends pas de pincettes. Quand j'estime que quelque chose est nul, il en prend généralement pour son grade. Et tant pis si ça ne plaît pas aux fans.

Sur ce, vous voilà prévenus et j'espère que ça ne vous empêchera pas de profiter un peu du spectacle. Et n'hésitez pas à laisser un commentaire. Malgré les apparences, je ne mords pas (sauf quand j'ai très faim).

Merci d'avoir lu jusque là et bonne lecture à toutes et à tous. :)

PS : le fond et la forme de ce blog sont encore susceptibles de changer (le temps que je comprenne comment tout le schmilblick fonctionne).