Bonjour à toutes et à tous !
^_^
A l’heure actuelle, il est plus
que jamais temps de faire des efforts dans notre mode de vie et d’acquérir les
bonnes pratiques afin de réduire notre empreinte environnementale sur la
planète.
Bon, dis comme ça, on s’imagine
assez vite vivre au fond des bois, à boulotter des brochettes de fourmis en se
torchant les fesses avec des feuilles de marronnier.
Autant vous le dire tout de
suite, il n’y a pas besoin d’aller aussi loin pour déjà alléger notre poids sur
la seule planète qui a accepté de nous accueillir (et qui doit être en train se
dire qu’elle a peut-être fait la plus belle c*nnerie de sa vie en créant
l’espèce humaine).
Dans les lignes qui vont suivre,
je vais tâcher de faire une liste aussi exhaustive que possible des gestes que
j’accompli au quotidien et qu’il me semble important de réaliser pour atténuer
un peu la facture qui s’annonce salée. Je tâcherais dans le même temps
d’expliquer pourquoi ces actions – plus ou moins importantes – sont bénéfiques
pour l’ensemble de la faune et de la flore terrienne, et bénéfiques pour nous,
tout simplement.
Bien sûr, il n’est nullement
question ici de vous forcer à modifier entièrement votre mode de vie en un
claquement de doigts. C’est un processus progressif, à mettre en place petit à
petit. Une fois un premier réflexe acquis, il sera temps de passer au suivant.
Cette liste comprend les gestes
définitivement acquis pour ma part. Et comme c’est un article très long, j’ai
décidé de le scinder en plusieurs parties, suivant le thème traité :
-
Réduire ses déchets,
-
Faire des économies d’énergie,
-
Mieux consommer,
Sur ce, commençons ! /o/
***
- Jeter ses déchets dans une poubelle
ü
Oui, ça peut paraître complètement idiot de le
préciser, mais à notre époque, il y a encore des gens qui sont incapables de
faire 2 m pour atteindre une poubelle et qui laisse leurs déchets par terre.
Si près du but... |
ü
Pourquoi il faut jeter ? Eh bien,
tout simplement parce que les déchets qui se trouvent dans les poubelles vont
suivre un circuit réglementé afin d’être traités (en vue d’être recyclés ou
simplement d’être incinérés). Ils ne vont pas rester pendant X années à empoisonner
les sols ou à dériver jusqu’à la mer où ils seront avalés par des poissons ou
des mammifères marins qui s’empoisonneront à leur tour ou mourront asphyxiés.
- Trier ses déchets
ü
Je sais que ce n’est pas toujours évident
(d’autant plus que beaucoup d’emballages sont encore des mélanges de produits
qui sont et ne sont pas recyclables à la fois), mais c’est augmenter les
chances qu’un emballage en plastique ou en carton soit recyclé plutôt que jeté
dans la nature ou incinéré.
ü
Les matériaux qui se recyclent actuellement
sont : le verre, le papier, le carton, le métal et le plastique (par ordre
de facilité à être recyclé).
ü
Attention : tous les plastiques ne
se recyclent pas (et c’est là la plus grande difficulté). Pour savoir si oui ou
non, vous devez jeter votre bouteille de lait dans la poubelle prévue à cet
effet, regardez sur l’emballage si des instructions y sont notées.
ü
Si vous possédez un jardin, sachez que faire un
compost réduira d’autant plus vos déchets (peuvent y être « jetés »
tous les déchets de fruits et de légumes (épluchures, fanes, feuilles abîmées,
etc.), ainsi que les coquilles d’œuf).
ü
Dans le doute, jetez au tout-venant. Dans une poubelle.
- Bannir le suremballage
ü
Le plastique étant très facile et très peu cher
à produire, certaines sociétés en abusent largement pour emballer leurs
produits. Or, tout ce plastique n’a plus aucune utilité une fois le produit
déballé. Ce sont donc des tonnes de déchets inutiles qui sont produites en
masse chaque jour.
Seule la boîte en carton est recyclable |
ü
Le meilleur moyen de lutter contre cela, c’est de
tout simplement n’acheter que des produits avec des emballages les plus simples
possibles. On bannit les « sachets fraîcheur », les
« pratiques pour emporter partout », les double/triple/quadruple
couches de cellophane qui entourent les produits alimentaires. Pour les fruits
et les légumes, on privilégie les produits en vrac (surtout que les grandes
surfaces mettent maintenant à disposition des sacs recyclés et/ou
biodégradables). Personnellement, je me sers de ses sacs pour en faire des
poubelles de salle de bain (double bénéfice : les sacs sont réutilisés
plutôt qu’être jetés tels quel et pas besoin d’en acheter).
ü
Si vous voulez emporter des gâteaux pour le
goûter, prenez une boîte ou même un sachet de congélation que vous réutiliserez
autant que faire se pourra. Perso, j’utilise ces derniers jusqu’à la corde
(tant qu’ils ferment encore, tout va bien ! XD).
ü
Bénéfices : pour faire du plastique,
il faut de l’eau (beaucoup d’eau), donc économie d’eau, ainsi que du pétrole,
donc économie des ressources naturelles. Et, bien sûr, moins de déchets au
final.
- Donner ou revendre plutôt que jeter
ü
Votre armoire est pleine à craquer de fringues
que vous ne portez plus, vos étagères sont encombrées de DVD, de CD et de
livres que vous ne regardez/n’écoutez/ne lisez plus ; vos adolescents ne
jouent plus avec leurs jouets ou vous déménagez ; eh bien, ne jetez pas
tout en vrac dans un grand sac poubelle.
ü
Il est possible à l’heure actuelle de revendre
facilement toute sorte de biens, soit via des boutiques en dur (comme Book-off
ou Cash converters), soit via Internet (Le bon coin, E-bay, Vinted, etc.), soit
par des brocantes (dès qu’il fait beau, elles fleurissent un peu partout en
France). N’espérez cependant pas faire fortune : la clientèle de ce genre
d’endroits cherche à acheter à bas prix et il est donc normal que les
revendeurs rachètent petit.
ü
Il est également possible de ramener des
produits usagés contre bons de réduction dans certaines grandes enseignes
vestimentaires ou de cosmétiques (pour le 2ème cas, l’enseigne que
j’ai en tête (qui commence par SEPH et se termine par ORA) se fait cependant un
malin plaisir à proposer systématiquement des promotions supérieures à celle
obtenue en rendant les parfums pour ne pas être embarrasser par les bouteilles
vides… donc il faut bien viser). Bref, surveillez vos boutiques préférées car
ce genre d’opération peut survenir à tout instant.
ü
Et s’il vous reste des trucs sur les bras,
donnez-les : à Emmaüs par exemple, dans les collecteurs de vêtements, ou à
des proches qui en auraient l’utilité (jeunes parents, amis au chômage,
collègues chineurs…).
ü
Bénéfices : moins de déchets
produits (et au final, moins d’incinérations et donc moins de CO2
produit), moins d’eau consommée également (il faut près de 2500 L d’eau pour
faire un t-shirt…), petit bénéfice pécuniaire potentiel et en plus, vous ferez
des heureux (que demande le peuple ?).
- Réparer plutôt que jeter
ü
On a encore trop souvent coutume de jeter dès
qu’un de nos biens a le moindre accroc, alors qu’il suffit parfois d’un rien pour
les réparer et les garder encore quelques années.
ü
Avant de jeter quoi que ce soit, il faut donc
d’abord s’assurer qu’il ne fonctionne vraiment plus (en essayant des écouteurs
sur une autre sortie casque que celle utilisée d’ordinaire, en changeant les piles,
en détartrant sa machine à café, etc.). S’il s’avère qu’il ne fonctionne pas
plus malgré vos efforts et que cela dépasse vos compétences de MacGyver en
puissance, amenez-le chez un réparateur agréé qui pourra vous dire si oui ou
non, il y a quelque chose à faire.
ü
Après, ce sera un débat entre votre conscience
écologique (qui sait qu’un produit neuf pollue plus qu’une pièce changée) et
votre porte-monnaie (qui voit que ça coûte moins cher de racheter à neuf).
ü
Bénéfices : moins de déchets, moins
de pollutions (due à la production du produit neuf et à son transport jusqu’au
magasin), moins de CO2 produit et donc lutte contre le réchauffement
climatique.
- Réduire les impressions papier
ü
Avec l’arrivée des ordinateurs et plus encore
d’Internet, des mails et des clés USB, on pourrait penser qu’on imprime de
moins en moins. Oui et non.
ü
Il est clair que dans notre vie privée, on doit
moins imprimer qu’autrefois (beaucoup de tâches administratives sont désormais
dématérialisées), mais au travail, la quantité de papier imprimé reste encore
impressionnante ; ne serait-ce que parce que le trop-plein d’informations
nous oblige parfois à garder une trace écrite physique plutôt qu’un exemplaire
informatique qui va se perdre dans les bas-fonds de notre boîte mail ou des
serveurs.
ü
Sachez par ailleurs que pour faire du papier, il
faut des arbres (logique) mais aussi de l’eau (beaucoup). Le papier se recycle
cependant très bien, mais ce n’est pas une raison pour en gâcher. Privilégiez
par ailleurs le papier issu de forêt réglementée et, encore mieux, recyclé.
ü Néanmoins, il y a « imprimer » et
« imprimer ». Personnellement, j’emploie beaucoup de papier brouillon
(entendre par là, des documents imprimés uniquement sur le recto et qui ne
serviront plus). Tout ce qui n’est pas officiel, transmis à une tierce personne
ou qui n’a qu’un usage temporaire, est imprimé sur ce papier brouillon. Idem
pour les documents de travail (donc que les clients ne verront pas). Et, s’ils
comptent un certain nombre de pages, je les imprime avec 2 pages par feuille
(voire, sur du papier normal mais en 2 pages par feuille recto/verso).
ü
Si vous avez des enfants qui adorent gribouiller
et si leur école (crèche, maternelle et petite section) est une petite
structure, n’hésitez pas à leur donner du papier brouillon (c’est toujours ça
de moins de papier à acheter).
ü
Bénéfices : conservation plus longue
des forêts, moins d’eau consommée, moins de transport de papier (donc moins de
CO2) + économie financière.
- Ne pas gaspiller de nourriture
ü Tous les jours, des tonnes de nourriture encore
parfaitement comestibles sont jetées à la poubelle et s’ajoutent aux autres
déchets déjà déversés par nos foyers. Pourquoi ?
ü
Parce que beaucoup font leurs courses sans avoir
regardé ce qui traînait dans leurs placards avant et parce qu’on achète plus
que nous n’avons besoin réellement d’abord. Pour palier facilement à ça, c’est
simple : faites une liste de courses en regardant ce que vous avez chez
vous, établissez une liste des repas pour la semaine en fonction de ce que vous
avez (et de vos envies) et évitez de faire les courses le ventre vide.
ü
Mais il y a d’autres raisons à ce gaspillage
gigantesque !
ü
Parce que les marques mettent des dates de
péremption plus courtes afin que l’on rachète plus vite. Parce que certaines
personnes suivent aveuglément ces dates sans se poser de question. Parce que
nous ne faisons plus assez confiance en nos sens.
ü
Pour éviter cela, sachez déjà faire la
différence entre une « date limite de consommation (DLC) » et les
dates préférentielles de consommation (ex : « à consommer de
préférence avant »). Les premières sont normalement là pour vous dire
qu’il ne faut pas manger le produit après cette date, tandis que les secondes
sont seulement là pour vous dire qu’au-delà de cette date, le produit sera
peut-être un peu moins bon (mais pas qu’il sera non-comestible).
ü
Ensuite, sachez également qu’à part la viande et
le poisson (pour lesquels il est vraiment préférable de respecter les dates),
pour tous les autres produits, il n’y a bien souvent aucun problème à les
consommer plusieurs jours, voire plusieurs semaines ou mois après le
dépassement de la date.
ü
Les produits industriels sont tous pasteurisés
(donc cuits à très haute température pour tuer tous les germes) et les conservateurs
qu’ils contiennent sont efficaces bien au-delà de la date (pour l’anecdote, les
produits de métropole sont vendus dans les DOM-TOM avec parfois plusieurs mois
d’écart, voire jusqu’à 1 an pour le beurre. Et pourtant, dans nos rayons, nous
n’avons qu’un mois pour le consommer…).
ü
Par ailleurs, tous les produits secs (pâtes,
riz, semoule, boulgour, crozets…) ne peuvent pas périmer (les bactéries ne se
développent pas dessus), tout comme le sucre, le sel, les épices et le miel. Attention
à la farine « bio » par contre, qui peut contenir des œufs de
mites alimentaires. Pour vous en débarrasser, mettez votre farine au congélo
quelques heures pour détruire les œufs.
ü
Comment savoir si c’est encore bon ?
Eh bien, servez-vous de votre vue (des champignons, ça se voit), de votre
odorat (des carottes ou des pommes de terre moisies, vous n’aurez aucune envie
de les manger tellement ça pue) et de votre goût (un yaourt qui pique, c’est
mauvais signe).
ü
Autres astuces : une conserve qui
est bombée n’est plus comestible, un œuf qui flotte à la surface de l’eau n’est
plus comestible non plus. Par contre, une laitue flétrie retrouve son peps dès
qu’elle a les pieds dans l’eau.
ü
Et le pain rassis ? Eh bien, il
n’est pas perdu pour autant. Vous pouvez très bien lui redonner son moelleux en
le mettant dans le micro-onde avec un bol d’eau. Faites chauffer 1 min et l’eau
évaporée va être absorbée par la mie. Vous aurez ainsi retrouvé une miche de
pain tendre. Sinon, vous pouvez en faire du pain perdu (à consommer avec modération)
ou carrément un gâteau de pain. Pour cela, découper votre pain en petits cubes
(ôter la croûte que vous pouvez broyer pour faire de la panure, ou la manger
directement), trempez-le dans du lait avec un peu de sucre (un peu, parce que
le pain est déjà sucré), ajoutez ensuite l’ingrédient que vous voulez (fruits
en morceaux, pépites de chocolat, noisettes, amandes, noix, raisins secs…). Au
four et hop ! Un gâteau qu’il est bon ! :d
ü
Et sinon, ce n’est pas parce qu’un champignon a
poussé sur votre emmenthal ou votre tranche de pain de campagne qu’il faut tout
jeter. Coupez la partie touchée et mangez le reste (et non, de la moisissure
invisible, ça n’existe pas. Pas la peine de psychoter).
ü Bénéfices : moins de déchets, moins
de transports de denrées (donc moins de CO2) et des économies
financières (puisque vos placards et réfrigérateurs resteront plein pour
longtemps).
***
Et ce sera tout pour aujourd’hui. La suite,
vendredi prochain. En attendant, bon week-end à toutes et à tous et n’oubliez
pas de dormir une heure de plus dimanche. :D