samedi 13 avril 2019

Raconte-moi... la Norvège (partie 1)



Hello ladies and gentlemen !

Et on va s’arrêter là pour l’anglais, ça vaudra mieux pour tout le monde.

Alors, de quoi donc’t-il je vais vous causer aujourd’hui ? Eh bien, comme annoncé vendredi dernier, je vais m’atteler à vous relater mon périple dans les hautes terres du Grand Nord ; à savoir : en Norvège !

Pourquoi la Norvège en plein mois d’août ?, me direz-vous. Il y a tellement plus d’autres endroits où il fait plus beau et plus chaud que là-bas. Eh bien, parce que, j’en avais envie. Et je vais même rajouter un « pourquoi pas ? » qui conclura bien cette explication inattaquable.

Lorsque je me suis lancée dans l’étude du dossier, la première réflexion qui m’est venue à l’esprit, c’est que cette idée farfelue, d’un certain point de vue, allait me coûter un œil, un rein et à peu près tout ce qui est un tant soit peu utile pour le fonctionnement de mon corps. Car, autant que vous le sachiez tout de suite, la Norvège, c’est cher. Très cher. Trèèèèèèèèèèèèèèès cher ! En fait, comme à peu près tous les pays nordiques. C’est un peu comme un séjour au ski multiplié par douze.

De fait, là où ma compagne de route et moi-même souhaitions au départ voyager en solo (comme en Ecosse), nous avons dû nous rabattre sur une agence de voyage pour organiser notre périple et, surtout, avoir des prix pas trop malhonnêtes. Un compromis en apparence pas trop crade, mais qui, malheureusement pour nous, s’est avéré être une mauvaise expérience.

Pas à cause du groupe (assez imposant, 60 personnes) avec lequel nous avons voyagées (une crainte que nous avions et qui s’est vite dissipée), mais à cause de l’organisation même du voyage. Entre le guide incompétent, la bouffe industrielle insipide et répétitive (en à peine 2 semaines, nous avons mangé au moins 7 fois du cabillaud – patates à l’eau au déjeuner), les déplacements constants en car avec vitres teintées (pratique pour les photos) et 2 min d’arrêt, les sites payants sur place alors que présentés comme étant compris dans le séjour, les « croisières » en ferry d’un quart d’heure et autres péripéties qui nous ont fait beaucoup rire (jaune), je ne vous dirais donc pas avec qui nous sommes parties.


Bref, passons plutôt au voyage en lui-même car, malgré tout, nous avons pu profiter d’un temps plutôt clément (faut se couvrir quand même, n’espérez pas vous balader en débardeur !), de paysages somptueux, de curiosités locales intéressantes (les églises en bois debout notamment, qui sont de très beaux ouvrages) et apprendre une multitude d’anecdotes sur le quotidien des Norvégiens (et, m’est avis qu’on devrait en prendre de la graine pour certaines choses), ainsi que leurs mythes (surtout les Trolls, parce que pour le reste, la grande saga d’Odin et toute sa clique, notre guide de compète a su nous la rendre aussi soporifique qu’un épisode de Derrick passé au ralenti).

Au passage, je m’excuse d’avance si j’écorche quelques noms de bleds, mais croyez-moi que le lexique viking n’est pas du tout adapté à notre façon de parler (trop de consonnes successives, si vous voyez ce que je veux dire).



Donc, nous avons commencé par une visite éclair d’Oslo, la capitale de la Norvège (pour les ignares au fond de la salle), principalement à bord d’un bus, en nous arrêtant que pour visiter le Parc Vigeland, dédié à  un artiste mondialement connu… surtout en Norvège, en fait. Un sculpteur qui s’est plus ou moins fait tout seul et qui a décidé de se construire un parc en son honneur pour y exposer ses propres créations. Très beau parc au demeurant.












Ensuite, après avoir entraperçu la proue d’un drakkar dans le musée viking de la péninsule de Bygdøy, nous avons eu quartier libre pour quelques heures, ce qui nous a permis d’aller manger sur le pouce avant de cavaler jusqu’au pied du palais royal et d’assister ainsi à la relève de la garde. Dans le peu de temps qui nous était imparti après, nous avons vadrouillé dans le Slottsparken (le parc du palais royal, en fait), avant de revenir au pied de la mairie dont les murs sont sculptés de bas-reliefs relatant la saga d’Odin et ses potes divins.












Ceci fait, nous nous sommes envolées jusqu’aux îles Vesterålen qui se trouvent au-dessus du Cercle polaire (donc, oui, ça caille, mais non, il n’y a pas de neige en été), pour échouer dans la région du Sortland. Et alors là, c’est un peu le choc temporel puisqu’il fait encore jour à vingt-trois heures passées. En fait, le soleil descend très bas sur l’horizon à cette époque de l’année, ce qui donne un léger effet de vesprée et atténue la lumière du jour, mais à quatre heures du matin, il fait jour comme à midi chez nous. :D Et comme ils ne savent pas fabriquer les volets, je vous conseille de vous équiper d’un masque pour ne pas faire des nuits très courtes si vous comptez aller jusque là-haut.













Donc, nous voilà tout en haut du globe pour un but bien précis : aller voir les baleines. Ou plutôt, les cachalots. Courageuses, nous avons passé toute la durée de l’expédition accrochées au bastingage de la proue pour être les premières à voir les ailerons de cétacés. Le bilan s’est avéré assez… mitigé : 2 cachalots. Pour le premier, nous n’avons pas pu le voir s’enfoncer dans les profondeurs car le bateau d’une autre compagnie nous est passé devant à l’instant T. Pour le second, les prises de vue ont été acrobatiques car, au dernier moment, on nous a gentiment demandé de nous baisser pour permettre aux autres de voir (alors qu’on fait du 1m60 de moyenne).












Bon, nous n’avons pas fait que ça non plus, nous avons aussi fait le tour des îles Lofoten voisines, en faisant notamment quelques escales dans les villages de Svolvær, Henningsvær, Reine ou encore Ramberg. L’intérêt étant d’aller visiter des villages de pêcheurs et leurs fameux rorbuers (ce sont des maisons, sur pilotis souvent, avec des toits végétalisés).




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